lundi 20 avril 2009

L'exultation qui fait gambader...




Voici quelques meilleurs moments de mon Salon du livre de Québec :

Meilleure sensation de délivrance :
Survenue au moment où j’ai remis le manuscrit de mon roman pour ados à mon éditrice. À ce stade, je ne sais pas si ces deux cent pages bien remplies deviendront un livre, mais j’ai au moins l’euphorie (très vive) et le soulagement (encore plus vif) d’avoir ENFIN terminé cette histoire que je traînais depuis plus d’une décennie! Sentiment d’exultation et de libération qui m’a fait gambader comme un agneau de printemps sur les plaines d’Abraham.

Meilleure découverte :
Dans les salons du livre, les enfants aiment collectionner les signets.

Meilleure citation:
Elle me vient de l’auteur François Gravel qui a dit, comme ça, mine de rien, au beau milieu d’une séance de signature. « Pour écrire et pour tout ce qui vient avant la publication d’un livre, il faut avoir un gros ego. Pour tout ce qui vient après la publication du livre, il faut un petit égo.» Et pan! En plein dans le mille.

Meilleure entrevue:
Celle que j’ai faite avec Camille Bouchard sur la littérature engagée, sujet de mon prochain article pour la revue Lurelu. Auteur engagé et passionné s’il en est un, Camille est convaincu que les livres peuvent changer le monde. « À partir du moment où tu renseignes avec tes livres, tu changes la personne. À partir du moment où tu fais des meilleurs adultes, tu viens d’améliorer la planète. Je dis souvent aux enseignants, je fais le même métier que vous : j’aide à bâtir le monde de demain, un monde meilleur. »

Meilleur scoop :
Celui de Géronimo Stilton, avec qui j’ai partagé la scène au Salon, pour la durée d’une courte entrevue sur nos nouveautés. En coulisses, avant de monter sur scène, je lui ai demandé un scoop. Le journaliste-rongeur m’a révélé que son prochain livre, qui sortira cet automne, parlera de magie et que le bouquin sera rempli de bonnes odeurs et de puanteurs. Je peux confirmer que ce gentil rat ne pue pas.

Meilleur repas:
Une soupe de courges, un filet de mérou couvert d’une purée de tomates et accompagné d’attiéké, dans un minuscule restaurant africain, La Calebasse (quartier St-Sauveur), en compagnie de deux amis très chers, avec qui on a parlé jusqu’à minuit des choses-importantes-de-la-vie.

2 commentaires:

  1. C'est la première fois qu'une journaliste me cite sans erreurs. Preuve de talent.

    Si jamais tu crèves de faim comme romancière, Andrée, tu pourras toujours te rabattre sur le journalisme à plein temps. ;oD

    Blague à part, le plaisir de cette entrevue fut partagé (surtout qu'on n'a pas que parlé boutique, on a aussi potiné).

    Au plaisir de te recroiser bientôt.

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  2. potiné... Hum, j'aurais aimé entendre ça?
    Y a-t-il eu un de ces désormais célèbres soupers d'auteurs?
    Bravo pour ton manuscrit enfin terminé! J'imagine très bien ta légèreté ensuite...
    J'aime bien ta meilleure découverte!

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