mardi 8 décembre 2009

De Bombay à Bombay


Quand je rêvais de publier des livres, je n’ai jamais imaginé qu’on me lirait à l’étranger. Ailleurs que dans mon patelin, ma province ou mon pays. Dans une langue autre que la mienne.

Eh bien, ça y’est, on peut maintenant me lire de Bombay aux États-Unis à Bombay en Inde. Grâce à mon éditeur québécois qui a su si bien s’entendre avec un éditeur américain.

J’ai même découvert que dans le Bombay des Gandhis, mes livres se vendent pour 424 roupies.

Les jours où les mots refusent de s’aligner sagement et ou le clavier refuse de coopérer, je m’amuse à rêvasser à qui sont ceux qui lisent mes mots traduits en anglais. Ou à qui sont ceux qui admirent les illustrations cocasses de mon ami Philippe.

Peut-être qu’un petit Africain-Américain de Walla Walla rigole devant l’illustration du pire moment pour péter?



Peut-être qu’une petite fille de Tacoma barbouille sur l’illustration du meilleur moment pour se faire un ami?



Peut-être qu’un petit Mexicain de Fresno devine déjà qui sauvera Bonobo, avant même d’arriver à la dernière page…

Et je m’émerveille de cette magie de l’édition, qui permet de voir ses mots voyager vers des cieux aussi étrangers qu’exotiques.

8 commentaires:

  1. Wow! C'est magique! Félicitations pour ton choix d'éditeur, il te propulse vers des horizons insoupçonnés. Bravo!

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  2. C'est fantastique! Félicitations! :) Savoir qu'on est lu aussi loin! Je suis sûre qu'en n'importe quelle langue tes livres ravissent les petits! J'aime beaucoup les éditions Imagine, qui publient de très très beaux livres!

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  3. Andrée-Anne, Isa, Allie,
    Merci!
    Andrée

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  4. Congratulations, dear author!

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  5. Yes, my dear Camille, isn't it maaaarvelous...
    By the way, cute picture in your comment box...
    Andrée

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  6. Question très mercantile: as-tu un pourcentage sur ces publications? Juste me dire oui ou non, pas besoin des détails.

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  7. Claude,
    Oui, j'ai un pourcentage d'un pourcentage... Des montants presque symboliques quoi. Déjà que pour un album, les droits d'auteur de 10% sont partagés avec l'illustrateur: 5% pour chaque artiste. Ça ne fait déjà pas beaucoup. Alors les redevances sur la vente des droits étrangers seront des miettes... Mais j'ai au moins gagné quelques centaines de dollars en faisant moi-même la traduction. Pour le reste, il ne faut pas lâcher le boulot payant, car sinon, on vivrait maigre...
    Andrée

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