mardi 27 juillet 2010

Inoubliables kalderimis


J’ai sué, j’ai hahanné, j’ai transpiré, j’ai grimpé, j’ai trébuché, j’ai tiré de la jambe et palpité de la patate. N’empêche. Les kalderimis resteront mes plus beaux souvenirs de la Grèce. Ces vieux sentiers de pierres, autrefois empruntés par les paysans et leurs mulets, serpentent délicieusement au cœur des montagnes et en bordure des oliveraies. On peut s’y aventurer et s’y perdre tout son saoul. Inoubliable ces kalderimis.


Parcourir un kalderimi, c’est un peu comme écrire un livre. Difficile de se lancer. Le démarrage se fait lentement... Au début, les muscles sont rouillés, le cœur proteste. Puis, on prend de la vigueur, les poumons trouvent leur rythme et les jambes collaborent. On s’éblouit des paysages, on respire l'air plus pur, on hume les parfums de lavande et de sauge. On s’oublie, on s’évade… Une fois la randonnée terminée, on est comblée, rassasiée, fière de soi, épuisée, la chemise trempée et les pieds endoloris. On se dit : « Les randonnées sur les kalderimis, c’est fini. J’ai eu ma dose. » Puis le lendemain, la sueur séchée et les pieds reposés, on recommence.

2 commentaires:

  1. Et on peut savoir la hauteur, question de comparer nos coeurs et nos jambes?!!

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  2. Bonjour Claude,
    Très haut.
    Trop haut.
    Mémorablement haut.

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