dimanche 8 août 2010

Nous ne connaissons jamais vraiment nos enfants


(Photos Neale MacMillan)

J’ai souvent pensé faire mon mantra de cette citation de l’écrivain britannique John Ruskin.

"Ce n’est pas parce qu’on avance à 100 milles à l’heure qu’on sera plus fort, plus heureux ou plus sage. Les choses les plus précieuses sont la vue et la pensée, pas le rythme.Car l’homme authentique ne se fait pas de mal en avançant lentement: sa gloire n’est pas dans le fait de se rendre, mais dans le fait d’être."

Notre fille cadette est une p’tite vite, une gigoteuse, qui frétille et se trémousse constamment. Quand elle s’est cassé le tibia, à mi-parcours de notre périple en Grèce, j’ai pensé: ouille, cette immobilité forcée va être infernale pour notre grande impatiente.

Mais surprise, surprise, sans même connaître Ruskin, notre gigoteuse a soudainement adopté sa philosophie. Sans se plaindre et sans rouspéter. L’ado turbulente nous a fait découvrir son côté contemplatif, restant de longs moments assise tranquillement, à regarder la vie s’agiter autour d’elle. On pense connaître nos enfants mais ces coquins trouvent toujours une façon de nous surprendre.

3 commentaires:

  1. Et c'est ça la merveille d'être parent! Nos enfants ont la capacité de nous surprendre, certes mais surtout de nous émerveiller...

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  2. On PENSE connaître nos enfants... hihihi
    Y'a rien comme le métier de parent pour nous enseigner que les certitudes sont souvent des mirages.

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  3. De beaux êtres, nos enfants ! Des trésors à découvrir tous les jours...

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