jeudi 5 août 2010

Œuvres d’art vivantes


(Photos: Neale MacMillan)

Il y a quelques années, j’ai fais des tonnes et des tonnes de recherches sur les bonsaïs, pour ce roman.

Ces arbres miniatures me fascinent.
Pour leur côté lilliputien
Pour leur grand âge.
Pour l’harmonie de leur forme.

J’ai donc sautillé de joie en voyant ces bonsaïs naturels sur l’île de Naxos, en Grèce.
Nous étions pratiquement au sommet du Mont Zeus, à 1000 mètres d’altitude.
Ce qui veut dire: du temps plus froid, beaucoup de vent et de pluie, le pic de la montagne accrochant les nuages de passage.
Ce qui veut dire des conditions difficiles mais idéales pour la formation de bonsaïs naturels.

J’aurais tellement voulu les dessiner, ces troncs sculptés par le temps et le vent.
Depuis combien de décennies s’accrochaient-ils ainsi à la rocaille?


Je me suis sentie très humble devant ces œuvres d’art vivantes.
J’ai admiré leur beauté.
J’ai admiré leur résilience.
Je leur ai même un peu envié cette résilience.

2 commentaires:

  1. Je partage ton admiration. La force de la vie, dans toute sa splendeur.

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  2. Force, oui, mais fragilité aussi. C'est ce qui fait la beauté complexe des bonsaïs.

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