mardi 31 mai 2011

Où donc vont toutes les histoires mortes-nées?


« Le taux de refus des éditeurs québécois se situe à près de 90%. »
On en parle ici.

Et ici.

90%
Ça en fait des manuscrits refusés!
Des milliers d’arbres trucidés.
Des milliers d’histoires mortes-nées.
Des milliers de rêves flambés.

Étrange paradoxe: ce 90% est à la fois navrant et consolant.
Navrant d’imaginer tous ces créateurs dépités.
Consolant d’imaginer qu’on n’est pas seule à avoir été éclaboussé par les giclures amères du refus.

5 commentaires:

  1. Et la photo: ce sont tes manuscrits personnels?

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  2. J'ai visionné (pas dit que j'avais lu) les deux textes, du même auteur, que tu as cités: deux textes qui datent de 2009 et 2010, alors je ne suis pas certaine moi non plus que ce soit 90% des manuscrits qui sont refusés. Le monsieur prêche évidemment pour sa paroisse, son créneau étant les auteurs qui sont refusés chez les éditeurs "reconnus".
    De toute façon, quel que soit le pourcentage, on espère chaque fois d'être dans le pourcentage publié.

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  3. et sûrement des chefs d'oeuvres flingués comme la "conjuration des imbéciles"

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  4. Daniel Sernine17 h 01

    Andrée, je vois le «consolant», mais pas du tout le «navrant». Avec tout ce qui se publie (600 ou 650 titres par année, au Québec, juste en jeunesse), imaginez le tableau si les éditeurs devenaient encore moins sélectifs!

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  5. Claude,
    Petite comique. J'ai eu des manuscrits refusés mais pas tant que ça!

    Les cafards: Vous m'avez incité à "googler" "La conjuration des imbéciles". Wikipédia m'a renseignée. Toute une histoire! Quelle drame.

    Daniel: De ce point de vue là, tu as bien raison. Suis d'accord pour dire que trop de livres très moyens (et souvent médiocres...) sont publiés. Mais dans les piles de réfugiés, il y a sûrement aussi des perles...

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