vendredi 10 juin 2011

En quoi le livre et le papillon se ressemblent

Hier, je vous parlais de chenille. En fait, je parle toujours chenille-cocon-papillon lors de mes animations d’auteure. Car je compare le cycle de vie de la chenille au cycle de l’écriture d’un livre.


Au début, vous avez l’œuf. Pour l’écrivain, c’est l’idée.


Ensuite, vous avez la chenille. Première ébauche du manuscrit. Nous voilà à l’aurore du livre-qui-n’est-pas-encore-un-livre-mais-qui-le-deviendra-peut-être.


Vient ensuite la chrysalide. Sans doute l’étape la plus difficile, la plus ardue, la plus périlleuse pour l’écrivain. L’histoire qu’il écrit se forme, se déforme, se métamorphose et mûrit. Ce qui signifie moult et moult révisions du manuscrit.


Puis le papillon émerge enfin de son cocon, dans tout l’éclat de ses couleurs, de sa fraîcheur et de sa nouveauté. L’écrivain, lui, peut enfin célébrer cette fabuleuse éclosion qu'on appelle publication. Son livre est né et peut maintenant s’envoler vers les lecteurs.

5 commentaires:

  1. Oh qu'elle est belle et juste cette comparaison ! En plus, le cocon sur sa feuille ressemble à une perle.

    Tu pourrais en faire un livret, c'est clair.

    RépondreEffacer
  2. Montres-tu ces photos à tes auditeurs qui doivent t'écouter les yeux curieux et la bouche ouverte?

    RépondreEffacer
  3. Venise: merci pour l'idée. Je vais méditer là-dessus.

    Claude: oui, oui, je montre toujours ces photos aux élèves, qui sont souvent intrigués par la comparaison, se demandant sans doute où je vais en venir..

    RépondreEffacer
  4. la prochaine étape, c'est le critique qui arrive avec sa canette de Raid. :-)

    RépondreEffacer
  5. François: quel humour! En plein dans le mille!

    RépondreEffacer