vendredi 1 juillet 2011

Lecteur/hamster


Pierre qui roule n’amasse pas mousse.
Lecteur qui lit n’amasse pas l’ennui.

L’architecte danois, David Garcia, qui a imaginé cette bibliothèque, écrit: « Le lecteur moyen peut lire environ 240 mots par minute. Pour lire un livre de 300 pages, il faut environ neuf heures, sans pause. Si vous lisez en marchant, vous pouvez lire un livre et marcher 43 kilomètres… »

Lecteur qui lit-et-marche amincit son anatomie et engraisse son esprit.

Si j’avais cette bibliothèque chez moi, je pourrais lire-et-marcher et me doter de muscles de marathonienne…

Merci à cette amie auteure pour le lien.

lundi 27 juin 2011

J’ai reçu une roche par la poste. Toute une roche!


Je viens de recevoir une roche par la poste.
Toute une roche!
Noire avec une raie blanche.
Une mouffette au coquet minois
Qui jamais ne m’arrosera.

N’est-ce pas qu’ils sont créateurs les élèves de 2ème année de l’école Madeleine de Roybon, à Kingston? Après avoir lu Les mouffettes de Babette, ils ont transformé un morceau de nature en sculpture.

(Et voici le derrière de la mouffette de pierre.)

Derrière ce beau projet, il y a une fée.
Une fée qui s’appelle Jacynthe Aubut.
Sa baguette magique, c’est son inventivité et sa fougue. Jamais à court d'idée, elle se sert des livres pour créer sa magie. Pour transporter ses élèves au fabuleux royaume des histoires inventées. Pour les faire plonger dans l’univers lumineux de la lecture.
Merci Mme Jacynthe Aubut d’être une enseignante aussi passionnée, aussi engagée à donner la piqûre de la lecture…

La mouffette de pierre trône déjà comme une reine sur mon pupitre. Merci, merci, merci à vous : Dounia, Élisabeth P. Élisabeth C., Quim, Kalen, Gabrielle, Émile, Alexander, Anna, Samuel, Alexios, Alexandre, Hedy, Anthony, Kathleen, Marissa, Juliana, Enzo, Xavier, Juno, Katie.

Bonnes vacances à vous tous!!!!
Et psttttt….
N’oubliez pas que l'été, c'est le moment idéal pour plonger... dans un livre! Yéééééééé!!!

À répéter : je ne serai jamais un grand écrivain


Catherine Mavrikakis donnait récemment un atelier au Collège Lionel-Groulx, à Montréal. Elle y a dit que tout écrivain devait accepter les deuils suivants :

• faire le deuil d'être un grand écrivain (on ne peut commencer à écrire que quand ce deuil est fait);
• faire le deuil du livre qu'on n’écrira jamais.

Merci à la très sympathique auteure, qui était présente à l’atelier de Catherine M. et qui m’a rapporté ces paroles.