samedi 17 mars 2012

Question sur la persévérance


Il semble que ce soit la saison des refus pour les manuscrits.
J’en ai reçus.
Des refus.
Et plusieurs amies auteures aussi.

Pour l’auteur, le refus pèse et paralyse.
Le refus a forme de boulet.
De blessure.
D’étau.
De nuage lugubre.
De fenêtre close.

En cette saison des refus, je lis que le premier livre du Dr. Seuss a été refusé par 27 éditeurs.
Ce même Dr. Seuss qui, par la suite, a vendu 600 millions de livres.
Devant ces ventes phénoménales, on pourrait dire que la persévérance rapporte...
On pourrait aussi se poser la question : on fait quoi quand la persévérance ne mène à rien?

5 commentaires:

  1. Katia Canciani10 h 29

    Je tenterai d'être mi-rigolote, mi-philosophe, quant à la réponse à ta question :

    On persévère ailleurs ?

    (Mais remarque que j'ai mis un point interrogation à la fin... Parce que la saison des refus sévit aussi ici.)

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  2. Voilà pourquoi, ça prend parfois des années avant la publication.
    Mais j'imagine quelqu'un qui, comme toi, publie déjà dans plusieurs maisons d'éditions et reçoit encore des refus de celles-là sans doute et doive chercher ailleurs. Je comprends le découragement, le questionnement. Aux éditeurs qui te refusent, demandes-tu la raison, la vraie? Le rapport du comité de lecture?

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  3. Mes condoléances pour les refus...Dur dur le rejet sur nos égos fragiles.
    J'avoue cependant que je ne vois pas comment la persevérance ne mène à rien. Tout au moins elle permet de bâtir, d'améliorer, de peaufiné... A son meilleur elle développe la patience, la force et la volonté d'agir, la pensée stratégique,la pratique et la mécanique de toutes sortes de choses et de bonnes habitudes...
    Quand tu as le gôut de lâcher, n'oublie pas de te rappeler les nombreux prix que ta persévérance t'a déjà apportée!

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  4. Katia: Bonne idée, persévérer ailleurs. Le défi, c'est de trouver cet "ailleurs"...

    Claude: Les éditeurs qui refusent sont habituellement assez corrects pour expliquer les raisons du refus. Mais ça fesse quand même...

    Dodo la philosophe: merci pour ce coup de pied au derrière et ces suggestions très pertinentes (surtout de développer sa pensée stratégique...très vrai!)

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  5. Lâche pas ma soeur! T'es trop bonne et on a trop besoin de bonnes choses... Au diable le commercial, vive la Beauté! Hé! Hé!

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