vendredi 21 décembre 2012

Cher Robert Soulières, merci de continuer à nous faire rire





Note de la rédaction : Ce billet de blogue n’est pas une plogue… j’ai cinq éditeurs, mais pas un seul ne s’appelle Soulières.

Cré Robert!  Il a ce sens de l’humour dont on rêve tous.  Robert Soulières doit être tombé dans le chaudron de l’humour quand il était petit.  Depuis plus d’une décennie que je l’observe, cet éditeur/auteur trouve plus souvent qu’à son tour le mot, la formule, l’image pour être à la fois hilarant, pertinent et percutant. 

À preuve, la carte de Noël qu’il a concoctée (avec sa complice Colombe) en cette saison du rouge et vert.
Lisez, lisez sa liste de demandes au Père Noël.




On rit hein? Mais on rit jaune un peu hein?
Voilà toute la puissance de l’humour bien pensé : il suscite à la fois le rire et la réflexion. 

Cette carte de Noël, il faudrait l’envoyer à Stephen Harper, à Pauline Marois, au Conseil des arts du Canada, au Conseil des arts et lettres du Québec, à l’UNEQ, etc.

J’ajouterais un vœu dans la liste au Père Noël concoctée par Robert Soulières : que le bonhomme bedonnant à barbe blanche saupoudre une généreuse pincée d’humour sur le monde de l’édition…   Oui, les temps sont durs dans le milieu du livre, mais rions un peu, ça mettra du baume sur le bobo…

mardi 18 décembre 2012

Pour l'enseignante de votre enfant: oubliez la sempiternelle boîte de chocolat ... offrez-lui plutôt un livre




Illustrations: Qin Leng.

On entre enfin dans la saison vivifiante des bonhommes de neige.  Allez, allez! Sortez dans la cour! Tassez bien cette petite boule bien froide entre vos mitaines.  Puis roulez, roulez, roulez dans le parterre enneigé.  Et voilà.  Salut bonhomme au nez carotté!

On entre aussi dans ce temps de l’année où les jeunes, du moins ceux qui n’ont pas encore développé les inhibitions qui freinent les élans naturels, voudront dire à leur enseignante qu’ils l’aiment.  Noël a souvent ce bel effet : faire remonter les émotions à la surface. Noël, ça donne aussi envie de dire merci. 

En guise de cadeau pour la maitresse, oubliez la sempiternelle boîte de chocolats ou les chandelles parfumées.  Encouragez les enfants (et surtout leurs parents) à offrir plutôt un livre.  
DES LIVRES!  C’est l’enseignante – et toute la classe – qui en profitera!  

Cent bonshommes de neige,  c’est mon coup de chapeau à ces enseignantes (je dis elles parce qu’au primaire, ce sont en majorité des « elles ») qui triment, suent, s’agitent, se dépensent et dépensent de leurs propres fonds…    Dans cette histoire toute simple, j’ai voulu montrer l’immense importance d’une enseignante dans la vie des tout-petits.  

Voici ce que la critique en dit sur le site Choisir un livre:  

« Dès la première page, on sent une relation très forte entre les enfants et leur maîtresse : atmosphère d’écoute, attention réciproque et spontanéité. Et pour la consoler, ils déploient une énergie, un enthousiasme, des trésors d’imagination et d’humour malgré les moments de découragement. Ce sont ainsi une histoire pleine de sensibilité et une belle leçon de vie qui sont proposées. Les dessins colorés et tout en rondeur accompagnent un texte simple et vivant. » 



lundi 17 décembre 2012

Ce serait formidable si Renaud-Bray invitait Philippe Béha à créer une œuvre pour une de ses librairies

Niamh Sharkey's Christmas Window from Childrens Books Ireland on Vimeo.
 
Un libraire en Irlande a eu une très chouette idée : inviter une illustratrice jeunesse renommée à créer une œuvre originale pour décorer sa vitrine de Noël.

Cette initiative originale a eu plusieurs bénéfices :
1-      Belle visibilité pour l’artiste, ses livres et la littérature jeunesse.
2-      Des enfants ont eu le plaisir de travailler avec une artiste renommée pour faire une vitrine (les jeunes ont peint les étoiles…).
3-      Permettre au public et aux passants de voir une artiste à l’œuvre.
4-      Rendre l’art plus accessible.
5-      Excellente promotion pour la librairie, car l’initiative a suscité une bonne couverture médiatique.

Pour se faire pardonner son récent faux pas, ce serait bien si la librairie Renaud-Bray invitait Philippe Béha a créer une œuvre dans la vitrine d’une de ses librairies...