mardi 14 mai 2013

Blanc comme l’Alaska en mai et blanc comme des sculptures de guimauves

Mon calendrier disait mai mais j’ai mis tuque et mitaines pour avancer dans ce désert neigeux et froid. Par un dimanche tout gris où j’étais libre comme un courant d'air froid, j’ai enfourché mon cheval blanc (en fait, une KIA grise) pour galoper de Whitehorse à Skagway.  
Bonjour l’Alaska. 

Me suis sentie plutôt petite et assez seule sur cet interminable ruban de route désert, chemin fermé à peine quelques jours plus tôt pour cause d’avalanche. Hé l'Alaska, t'es belle mais un peu épeurante.



À la frontière, une douanière (pan-de-mur et implacable) m’a confisqué ma pomme venant du Chili. Me suis consolée avec une razzia à la boutique de fudge.


Le lendemain, à l’école Émilie Tremblay, on m’a de nouveau souligné, de façon joliment sucrée, que l’hiver au Yukon avait tendance à s’étirer.



Bravo aux élèves de la classe de Mme Bernadette Roy qui se sont inspirés d'un de mes romans pour montrer leur incontestable talent de sculpteurs de guimauve.



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