mercredi 23 janvier 2013

Une nouvelle vie pour des troncs d'arbres





À Berlin : on donne une nouvelle vie à des troncs d’arbres, en même temps qu’une deuxième vie à des livres usagés.  
Quand le recyclage allie beauté et originalité, nous voilà comblés.





dimanche 20 janvier 2013

Toute la bonté du monde dans un crochet…




On peut s’attendrir devant un crochet.
Oui, oui, ce n’est pas impossible.
Ni incongru.

J’ai un beau-frère qui n’a rien d’un beauf.  Il n’est ni macho, ni intolérant, ni vulgaire. En fait, je connais peu de personnes aussi prévenantes. Aussi attentionnées.

Flashback au temps des Fêtes: gros party de ma famille chez moi.  Nous poussons la table de la salle à manger contre le mur pour faire davantage de place.  Le hic, c’est qu’avec cette table déplacée,  nos invités se retrouvent en danger de décapitation par le lustre qui pend trop bas.  
-          T’as pas un crochet de métal? demande mon beau-frère.
Non, pas le moindre crochet dans la maison.

Toujours serviable, mon beauf grimpe sur une chaise, zigonne avec la chaine du lustre et un bout de ficelle. Il réussit à remonter le lustre juste assez pour qu’il n’arrache pas chignons ou perruques. Tout est beau. Merci mon beauf.

Une semaine plus tard, le beauf et ma sœur reviennent à la maison pour un souper impromptu. Discrètement, sans dire un mot,  mon beauf grimpe sur une chaise et fixe un crochet de métal à la chaine de notre lustre. 

Ce geste, en apparence banal, n’a pourtant rien d’anodin.
C’est la grande délicatesse de cette petite attention qui me touche.
C’est l’élégance dans la serviabilité.
C’est le souci de l’autre, une galanterie qui se perd…
Les Anglos ont un beau mot pour décrire mon beauf : caring.

 
Chaque fois que mon regard tombe sur le crochet posé sur la chaîne du lustre, je m’attendris.
Ce simple crochet incarne toute la bonté du monde.