jeudi 12 juin 2014

168 millions d’enfants travaillent...



168 millions.
Ils sont 168 millions d’enfants dans le monde, à travailler.
168 millions!
Aujourd’hui, en 2014, 168 millions d’enfants travaillent dans des mines et des usines, dans des champs ou des décharges.
Plus de la moitié de ces enfants, donc 85 millions de gamins et gamines, effectuent des travaux dangereux.

Cette situation tragique retient pourtant peu l’attention médiatique.
Devant le terrorisme en Irak, les policiers assassinés, les réfugiés syriens et la calotte glaciaire en voie de disparition, la détresse des p’tites puces qui travaillent douze heures par jour à coller des bouts de plastique sur des bébelles destinés aux Dollaramas, ne fait pas le poids.

Pablo et sa soeur travaillent dans une décharge à ciel ouvert.  






































































                               
Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale contre le travail des enfants.
Et si on prenait le temps d’y penser?
D’en parler?
De protester?

4 commentaires:

  1. Marie18 h 27

    Merci de prendre le temps.

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  2. Merci, Andrée. Parce qu'ici ce n'est pas un problème comme tel, on est bien peu à s'en préoccuper. Dans les classes, je parle souvent des enfants-soldats, des esclaves de 10-12 ans qui travaillent dans les plantations de cacao, des fillettes de 8 ans, pieds nus, qui trient des seringues, des gamines de 14 ans dans les bordels... On ne fait pas ça pour saper le moral de tout le monde, on fait parce que c'est important de savoir que ça existe et qu'il faut à tout prix - à tout prix! quitte à payer la barre de Kit-Kat plus cher - il faut que ça cesse!

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  3. Ah, oui! Et je voulais te dire aussi que c'est rafraichissant de lire le blogue d'une auteure qui parle d'autre chose que du nombre de mots écrits dans sa journée et du total des ventes de son nombril au cours de la dernière semaine.

    (Bon, d'accord, je vais me coucher. De toute façon, j'ai assez bu.)

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  4. Camille: je vais me souvenir de ton exemple de la Kit-Kat. Éloquent ça.
    non, non, continue à boire, tes délires éthyliques sont fascinants...

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