mardi 27 mai 2014

La plus grosse poutine du monde (suite du roman…) tel qu’écrite par une élève de 6e année

Krystel Guay, l'auteure


Deux classes de 6e année de l'école Charles-Rodrigue de Lévis ont écrit une suite à La plus grosse poutine du monde. Les deux enseignants, Élise Litalien et Jonathan Plante, ont ensuite organisé un débat enlevant, où les élèves ont discuté afin de choisir le meilleur texte.
Le texte sélectionné par la classe de Jonathan Plante est celui de Krystel Guay.

                                                                      La rencontre 
                                    (suite du roman "La plus grosse poutine du monde")
                                                                     par Krystel Guay


Pour m’aider dans ce projet, j’appelle Élie. Elle arrive instantanément après mon appel. Je lui raconte toute l’histoire, du début à la fin. Elle n’en revient pas. Tous ces mystères, c’est super intrigant! Mon amie me dit que je pourrais y aller en autobus et qu’elle pourrait même venir avec moi vu que ma mère habite en plein centre-ville et qu’on peut s’y perdre facilement si on est seul. Je suis tellement content! Élie a vraiment de bonnes idées. Elle me propose même de m’aider à payer le transport si je n’ai pas assez d’argent. C’est parfait! Nous partirons à la première heure, demain.

Le lendemain matin, après une nuit pleine de questions et de mystères, je décide d’aller à l’atelier de papa pour lui parler de ma mère. En descendant les marches qui mènent au sous-sol, j’ai peur de voir sa réaction. Après un long moment de doutes, j’ai enfin le courage de traverser la porte. Je le vois, en train de clouer deux planches de bois pour terminer son voilier. Je dis à papa de s’asseoir sur une chaise car j’ai besoin de discuter. Quand il est prêt à m’écouter, je lui pose plusieurs questions par rapport à ma maman. Je finis par lui demander s’il peut aller me porter chez elle, à Montréal. Les larmes aux yeux, il me répond qu’il ne pourra pas. Papa ne veut pas y aller car il n’est pas encore prêt à la revoir. Je trouve ça dommage car je ne sais pas comment je vais m’y rendre, mais je le comprends, il ne veut juste pas se rappeler de mauvais souvenirs en la revoyant. Rapidement, j’essaie de trouver une idée car je ne sais maintenant plus comment me rendre chez ma mère. Il faut que je me dépêche car je veux la rencontrer au plus vite. Je suis tanné de me poser plein de questions sur ma maman. Je veux la revoir!

À l’aube, nous nous dirigeons vers la gare d’autobus qui se situe à trois coins de rue de chez moi. Nous marchons et discutons de l’école et de nos amis. Au fur et à mesure que je lui parle, je me rends compte qu’Élie est très gentille. Je crois que je commence à avoir des sentiments pour elle. Nous voyons l’autobus au loin et nous nous dépêchons pour y entrer. Nous nous asseyons dans le dernier banc du fond. Durant tout le trajet, nous rions et avons beaucoup de plaisir. Par chance qu’elle soit venue, cela m’a permis d’avoir moins d’inquiétudes au sujet de ma mère.

Rendu devant son appartement, je trouve que c’est un lieu très défavorisé. Il fait noir et il y a des graffitis partout. J’ai tout à coup envie de faire demi-tour et de rentrer chez moi. Au moment où je change de direction, mon amie me prend par les épaules en me disant que tout se passera bien. Rassuré par le réconfort d’Élie, je décide d’aller cogner à la porte de l’appartement un peu craintif de ce qui m’attend.

Je cogne mais personne ne répond. Élie vient me rejoindre en soupirant. Elle cogne tellement fort que ça résonne dans mes oreilles. Plein de questions se bousculent dans ma tête. Que va-t-il arriver? Tout à coup, la porte s’ouvre et j’aperçois une jolie dame aux yeux bleus. Elle nous invite à entrer. Mon amie se présente en lui disant qu’elle s’appelle Élie et qu’elle a 14 ans. J’essaie de le faire à mon tour mais aucun son ne veut sortir de ma bouche. Élie prend donc la parole et dit que je me nomme Thomas Gagné. Après ces aveux, cette dame reste figée et ne dit plus rien. Elle fait juste me regarder d’un air intrigué. Cette minute est pour moi la plus longue de toute ma vie. Soudain, en bégayant, je lui dis : Toi, ma, ma ma…man ? Elle avance vers moi et me sert très fort dans ses bras. J’ai enfin retrouvé ma mère. J’en suis très heureux! Nous essuyons nos larmes et ma maman nous fait visiter les lieux.

En me promenant dans le salon, j’aperçois une douzaine de bouteilles de vin vides, sur la table. Me surprenant à regarder celles-ci, elle avoue ses torts et me dit que pour moi, elle partira en thérapie pour régler son problème d’alcoolisme et que dans trois mois, nous nous reverrons. Nous nous organiserons pour nous voir régulièrement car elle m’aime et ne veut pas me perdre de vue une deuxième fois.

Comme prévu, trois mois plus tard, je vais passer la fin de semaine chez ma mère. Bien que mes parents ne soient pas revenus ensemble, je suis vraiment content que mes problèmes soient résolus et que je puisse enfin revoir ma maman. Merci la vie!

lundi 26 mai 2014

La plus grosse poutine du monde (suite du roman…) tel qu’écrite par une élève de 6e année.



 
Émilie Corriveau, l'auteure
Deux classes de 6e année de l'école Charles-Rodrigue de Lévis ont écrit une suite à La plus grosse poutine du monde.  Les deux enseignants, Élise Litalien et Jonathan Plante, ont ensuite organisé un débat enlevant, où les élèves ont discuté afin de choisir le meilleur texte.
Le premier texte sélectionné est celui d’Émilie Corriveau.  
 
La plus grosse poutine du monde   (suite du roman) par Émilie Corriveau

Il me reste un mois avant le début de l’année scolaire et je n’ai pas réalisé tous mes défis. Après avoir reçu mes cinq chandelles vert sapin et les coordonnées de ma mère, je suis prêt pour un nouveau défi.

Texto : 
·       Salut Samuel, peux-tu venir chez moi? (Thomas)    

- Quand et pourquoi? (Samuel)
·       Cet après-midi et je t’explique tantôt. (Thomas)
-       Non tout de suite.  Samuel)
·       Patience… ( Thomas)
-        L  ( Samuel) 

Quand Samuel est arrivé chez moi, je me suis dépêché de l’accueillir pour lui expliquer mon projet. Une heure plus tard, mon père rentre de la boulangerie tout excité de me retrouver. Mon père a été nommé vice-président de l’entreprise Saint-Méthode et on va devoir déménager à Montréal. Du coup, j’étais super content car j’allais voir ma mère plus souvent mais je vais perdre Sam, l’équipe de soccer et Élie.
Le lendemain, le téléphone sonna très tôt. Le patron de mon père lui a annoncé que le poste a été repris. Alors, mon père est toujours celui qui fait du pain de 8h le matin à 20h du soir chaque jour. Sa réaction n’a pas été la meilleure car il a raccroché au nez de son patron et est allé dans son atelier finir son voilier et faire son fantôme.
Après une semaine à travailler sur mon projet, j’ai décidé de mettre mon plan à exécution. Pour aller voir ma mère, il me faut un moyen de transport, de l’argent, de la nourriture et du courage.

 Courriel:
1 aout 12:37
Salut m. Poutine,
As-tu décidé d’aller voir ta mère? Donne-moi des nouvelles.
Mme Institutrice











  
1 aout 12:40
Salut Élie,
Oui j’ai décidé d’aller voir ma mère. En parlant de ça,   peux-tu venir chez moi cet après-midi?
m. Poutine
1 aout 12:43
Salut m. Poutine,
Oui je peux venir et est-ce que Samuel va être là?
Mme Institutrice
1 aout 12:47
Salut Élie,
Oui Samuel est déjà chez moi. Il ne manque que toi.
m. Poutine






















Mes amis sont d’accord pour partir à Montréal avec moi. Le problème, il nous faut de l’argent car Irène Ladouceur va nous reconduire à Montréal et nous préparer des repas pour une semaine. Mon père va aller nous chercher mais personne ne nous donne de l’argent.
Mon père s’est décidé de nous donner 500$ et Irène Ladouceur le même montant ce qui nous donne 1000$ pour notre séjour. À notre arrivée, j’ai tout de suite senti mon cœur chavirer car ma mère était proche. 

Deux jours plus tard, j’ai pris les coordonnées de ma mère et je suis parti à sa recherche. J’ai marché dans les rues du centre-ville de Montréal. Je me suis arrêté prendre une glace lorsque la nuit tomba. Je me suis mis à crier apeuré de me retrouver seul dans une ville que je ne connais pas.
Le lendemain, j’étais dans une petite maison vert sapin où il y avait des policiers. Les policiers m’ont expliqué qu’une dame m’avait trouvé sur le seuil de sa porte, endormi, et qu’elle ne savait pas pourquoi. Elle m’a reconduit ici pour que je sois en sécurité et au chaud. J’ai expliqué ce que je faisais dehors et quand j’ai voulu leur montrer l’adresse de ma mère, le papier n’était plus dans ma poche. Je me suis levé et j’ai crié : «Quelqu’un a pris les coordonnées de ma mère!» Par la suite, je me suis mis en boule et j’ai pleuré car j’étais sur le point de connaitre ma maman. À ce moment- là, j’ai senti une main qui m’était familière sur mon épaule. Quand je me suis retourné, il y avait une grande dame aux yeux verts et aux cheveux noirs comme les miens. 
Tout à coup, mon téléphone se met à vibrer. C’était un texto de Samuel.

·       Salut Tom, as-tu trouvé ta mère? (Samuel)
·       Je pense… ( Thomas)
·       Elle ressemble à quoi ? (Samuel)
·       Grande, yeux verts, cheveux noirs (Thomas)
·       Comme toi en fait. (Samuel)
·       Il faut que je te laisse, elle arrive… ( Thomas)
·       Bye Tom (Samuel)

Quand la dame est arrivée, elle m’a proposé d’aller s’assoir dans son salon. J’ai accepté bien entendu. En arrivant, mon cœur s’est arrêté de battre pendant 30 secondes. C’était elle, ma mère. Il y avait des photos de moi quand j’étais bébé. Nous avons parlé ensemble de tout le reste de la journée et j’ai découvert que ma mère est une personne bien qui n’a jamais voulu me faire du mal en sortant de ma vie. Bien au contraire, elle ne voulait pas que je la vois comme elle était. Aussi, ma mère m’a dit qu’elle avait passé les 9 dernières années dans un centre de désintoxication et elle est prête à revenir chez nous, à Saint-Alphonsine, si mon père est d’accord car elle a combattu son problème.

Pendant que Samuel donne des nouvelles de Léa à ma mère, je suis sorti sur le perron suivi d’Élie. On a parlé de tout et de rien pendant des heures jusqu’à ce qu’on voit une étoile filante. Tous les deux on s’est regardés puis on a fait un vœu.

Le lendemain, nous sommes prêts à partir pour saint-Alphonsine sauf que…