jeudi 25 février 2016

Le Salon du livre de l’Outaouais: pour assouvir sa fringale de lectures!


Z’auriez pas une fringale de lecture?
Une faim irrésistible de bons livres?
Ça tombe bien, le Salon du livre de l'Outaouais ouvre justement ses portes aujourd’hui!
Y'a pas meilleur moment pour faire le plein de bouquins.
De voir de plus près ces étranges bibittes qu’on appelle les écrivains.

Venez au Salon!
Venez bouquiner, feuilleter, dévorer, consulter!
Venez plonger dans un album, un atlas, un bouquin, une bédé, un carnet, un livret, un roman, un recueil, un journal, une plaquette, un polar, alouette.
Venez donc vous faire plaisir.
Venez donc lire!
Si ça vous chante, venez aussi me serrer la pince. Voici mon horaire :
Vendredi 26 février  
  • 9h30 à 10h30 : Comme des géants, stand 115.
  • 10h30 à 11h30 : Éditions Druide, stand 305. 
  • 11h30 à 13h30 : Québec Amérique, stand 225.
Samedi 27 février
  • 9h à 10h : Québec Amérique, stand 225.
  • 10h à 11h : Éditions Druide, stand 305. 
  • 11h à 12h: Animation sur mon album N’aie pas peur. Place Yves-Thériault. 
  • 12h à 13h : Comme des géants, stand 115.
  • 13h à 14h : Dominique et cie, stand 600.
Dimanche 28 février        
  • 9h à 10h : Québec Amérique, stand 225.
  • 10h à 11h : Comme des géants, stand 115. 
  • 11h à midi : Éditions Druide, stand 305. 
  • 12h00 à 13h00 : Bayard Canada, stand 601.
  • 13h à 14h30 : Éditions Les 400 coups, stand 115.
  • 14h30 à 15h30 : Table ronde sur la bibliothèque, un lieu à investir. Place Yves-Thériault.

lundi 22 février 2016

Une cachette pour les bobettes : en librairie cette semaine!

Publié dans la collection Motif(s) aux éditions Druide. En librairie cette semaine!

Dialogue entre une auteure et un lecteur potentiel un peu récalcitrant…

Un livre qui parle de bobettes?!? Ça doit être vulgaire…
Pas du tout! C’est une histoire comique et dramatique. Un récit qui parle d’espièglerie et d’empathie. J’aimais l’idée d’écrire un album sur un sujet un peu tabou. En fait, les bobettes, c’est un faux tabou pour les jeunes, un tabou rigolo, où les enfants font semblant d’être dégoutés de parler des bobettes alors qu’en vérité, ils en sont secrètement ravis.

Lecteur: Ça raconte quoi cette histoire de petites culottes? 
Auteure: Ça raconte la mésaventure de Jacob, qui un matin arrive à l’école avec une paire de bobettes coincées dans la jambe de son pantalon. Tout ça parce que son frère a sorti les vêtements de la sécheuse sans les plier ! Très gêné, Jacob cache les bobettes sous un banc. Mais un coquin les trouve et en profite pour faire rire ses copains. Toute la journée, Jacob reste angoissé… Est-ce que ses camarades de classe vont se rendre compte que les bobettes errantes sont les siennes?

Lecteur: Veux-tu bien me dire où tu as trouvé une idée aussi farfelue?   
Auteure: Comme je n’ai pas beaucoup d’imagination, je cueille mes idées dans la vraie vie. Les bobettes coincées dans la jambe de pantalon, c’est vraiment arrivé à un petit garçon de la classe de Julie Pellerin, à l’école primaire d’éducation internationale de Trois-Rivières. Merci à Julie et ses élèves de m’avoir raconté cette histoire rigolote. 


Lecteur: Moi, les histoires de bobettes, ça ne m’excite pas vraiment. Donne-moi une autre raison pour laquelle je devrais lire cet album. 
Auteure: L’originalité de cet album, c’est sa structure narrative. Le récit se lit comme un casse-tête, où il faut examiner chaque morceau pour comprendre ce qui s’est vraiment passé ce jour-là à l’école. Le lecteur doit donc jouer au détective et relever les indices cachés dans les illustrations. Quant à la surprise finale, il faut la décoder dans… les pages de garde! Cette façon de raconter est en accord avec la Collection Motif(s), dont le but est de faire lire entre les lignes.

Lecteur: Certains enseignants pourraient hésiter à lire une histoire de bobettes en classe, car ne fait pas très sérieux et ça risque d’énerver les élèves.
Auteure: Ah… mais cet album publié aux éditions Druide a un potentiel pédagogique fort intéressant pour les enseignants. Le texte est conçu avec de nombreuses ellipses, ce qui favorise la production d’inférences. L’histoire est racontée par quatre narrateurs différents, chaque point de vue étant porté par une couleur et une typographie différentes. Belle occasion d’explorer avec les élèves le concept du point de vue. Les enseignants pourront aussi se servir de l’excellente fiche d’exploitation pédagogique conçue par Élaine Turgeon, spécialiste de la littérature jeunesse, en cliquant ici.