vendredi 12 août 2016

Suggestion pour le 12 août: un livre avec des images crève-cœur, des clins d’œil rigolos et de superbes symboles


Le prisonnier sans frontières, de Jacques Goldstyn. Voilà le livre que je viens d’acheter en ce 12 août désormais célébré comme la journée J’achète un livre québécois.

J’ai déjà le livre. Je l’ai déjà lu plus d’une fois. Mais je l’ai acheté quand même, pour offrir cette histoire d’un auteur engagé à une enseignante tout aussi engagée.

C’est l’histoire d’un simple citoyen, arrêté lors d’une manifestation pacifique, matraqué par un policier et jeté en prison. Dans sa cellule en isolement total, ce prisonnier d’opinion sombre dans le désespoir… jusqu’au jour où un petit rat et un oiseau lui apportent des lettres. Ces missives d’appui arrivent par milliers, des quatre coins du globe. Le gardien de prison s’empresse de brûler ces lettres porteuses d’espoir, mais la fumée s’élève au-dessus de la prison et va livrer un SOS un peu partout sur la planète.

Pourquoi j’ai acheté ce livre plutôt qu’un autre?
  • C’est un des plus beaux albums sans texte que j’ai lu ces dernières années.
  • Ce récit puissant dépeint l’humanité dans sa splendeur et sa laideur, montre qu’il y a des gens colossalement cruels et des gens infiniment bons et tout cela, sans une seule ligne, sans un seul mot.
  • Jacques Goldstyn offre ici un fabuleux mélange d'images crève-cœur, de clins d’œil rigolos et de superbes symboles.
  • La finale est tout ce qu’on attend d’une conclusion : émouvante et lumineuse, porteuse d’espoir et incitant à l’engagement. 
  • C’est le genre de livre qu’on garde longtemps dans sa bibliothèque, pour le lire et le relire en attente du jour où on pourra le feuilleter avec ses petits-enfants. 
Le prisonnier sans frontières Jacques Goldstyn. Bayard Canada. 2015. ISBN 13: 9782895797081