mardi 5 septembre 2017

La plus grosse poutine du monde, une suite sans frites

Après l’excitation, la contemplation.
Deux pôles opposés, deux plaisirs équivalents.

Excitation
L’excitation, c’était l’expédition en kayak de mer, sur le Saint-Laurent, le long des rives envoûtantes des Bergeronnes.

En kayak de mer près des Bergeronnes.
Photo Neale MacMillan
 

Frôler un petit rorqual en kayak, ça donne des frissons. Petit frisson de peur (et si la baleine nous faisait chavirer?), mais énorme frisson d’émerveillement devant cette beauté si majestueuse et si sauvage. 

Ce petit rorqual me semble bien gros et bien proche de mon kayak... Maman!
 Photo Neale MacMillan

Impressionnant et élégant, majestueux et mystérieux...
Photo Neale MacMillan
Contemplation
La contemplation, c’est moi qui, le temps d’une matinée, me suis transformée en tortue tranquille. Bien calée sur mon rocher de la baie Ste-Marguerite, chauffée par le soleil, j’étais tortue contemplative. Rien d’autre à faire que d’observer la rivière Saguenay, espérant y voir les dos si blancs des bélugas. Sans cellulaire, sans livre, sans rien dans les mains, je me suis acclimatée au calme. J’ai flirté avec la patience. J’ai apprivoisé l’immobilité. Petite victoire sur moi-même et sur mon incurable trépidation intellectuelle.

Halte du béluga, baie Ste-Marguerite. 

Le béluga dans toute sa blanche beauté....
Photo: Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins
(GREMM
Je m'étais perchée dans la baie pour observer les bélugas du St-Laurent, ces canaris des mers menacés de disparition. Cette expédition sur la Côte-Nord était un cadeau de moi à moi, pour marquer le couronnement de ma recherche sur les bélugas, entamée il y a deux mois. Car ces magnifiques mammifères marins seront au cœur de mon prochain roman pour ados.


À tous les élèves, enseignants et lecteurs qui m’écrivent depuis trois ans en me réclamant une suite à La plus grosse poutine du monde, eh bien, la locomotive s’est finalement mise en branle. Je l’écris ici pour ne plus pouvoir reculer: suite il y aura. La recherche est terminée, l’intrigue est en place, les personnages me réveillent la nuit… Ne reste maintenant que le plus exigeant et le plus palpitant, écrire le foutu roman. J’ai même un titre de travail, qui pourrait cependant changer en cours de rédaction : La plus grosse poutine du monde, une suite sans frites.

2 commentaires:

  1. Finalement, tu es parvenu à te convaincre de t'y rendre à Tadoussac (ou de convaincre Neale)!

    Très jolies photos.

    Enfin, maintenant, quand les jeunes ME demanderont s'il y aura une suite à La plus grosse poutine, je pourrai leur répondre oui.

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  2. Haha, Camille, tu es trop drôle. Ça m'arrive moi aussi de me faire demander si j'ai écrit tel ou tel roman... qui n'est pas pantoute de moi... Faut être humble pour faire des animations scolaires...

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