J’ai autant de talent qu’un âne pour la photo. Je prends rarement des photos. Pourtant, ici, au Sénégal, je n’arrête pas de jouer à la kid-kodak devant les baobabs.
Les forêts de baobab du Sénégal sont classées au patrimoine mondial de l’humanité pour l’Unesco.
J'aime le surnom du baobab: pachyderme végétal. Baobab, l’arbre éléphant.
Ce pachyderme penché me semble à la fois si massif et si vulnérable, figé dans son inconfortable inclinaison.
Les branches tordues du baobab ressemblent à des racines. Une légende raconte d’ailleurs qu’il aurait été planté la tête en bas.
Ce baobab doit avoir plus de 200 ans, me dit Thomas Diop, qui le regarde grossir depuis soixante ans.
Je ne vais plus à l’église. Je n’ai pas de vie spirituelle. Pourtant, en contemplation devant le baobab, une question me prend par surprise... et si Dieu existait?
Le premier, avec ses branches dans tous les sens donne le goût de l'escalader.
RépondreEffacerÇa me ramène au Petit prince! Belle finale à ton billet. J'ai presque eu le même questionnement au bord du Grand Canyon...
RépondreEffacerMagnifique!
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