mercredi 16 mars 2011

L’écriture, c’est comme l’ascenseur…


Mon chum me le dit souvent: je suis impatiente. J’en ai même fait le thème principal d’un de mes romans.
Et j’ai beau savoir que la créativité exige temps et patience, quand je commence un nouveau livre, je voudrais déjà qu’il soit terminé.
Alors quand une directrice littéraire (qui est aussi auteure!) m’a écrit dans un courriel cette phrase - oh combien rigolote et oh combien vraie! - je me suis dépêchée de l’imprimer en grosses lettres et de l’afficher sur mon babillard.

«L’écriture, c’est un peu comme l’ascenseur. Ça a son propre rythme. Ce n’est pas parce qu’on pèse su’l piton 12 fois qu’il va arriver plus vite. »
Elle a de l’humour, non, cette Carole Tremblay?

Et vous, combien de fois pesez-vous sur le bouton de l’ascenseur?

5 commentaires:

  1. Euh, une seule fois, dit-elle, la main accotée sur le bouton de l'ascenseur en regardant partout.

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  2. Je ne pèse qu'une seule fois, mais ce n'est pas l'envie qui manque de peser 5 fois, minimum, car je trouve que ça ne va pas assez vite.

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  3. Katia20 h 02

    parfois
    je reste là à attendre
    que la porte s'ouvre
    parfois
    l'ascenseur se pointe
    et j'hésite j'hésite
    suis-je vraiment prête à
    lui faire confiance
    parfois j'appuie sur le bouton
    rien ne vient
    parfois
    dans l'ascenseur
    je suis un peu bougon
    ça ne va pas à mon rythme
    et la cage ne s'arrête du premier coup
    à l'étage où je voulais aller
    mais toujours
    j'aime
    ce que je découvre
    en cours de voyage
    dans ce
    formidable incroyable inoubliable
    ascenceur
    on est toujours seul
    avec soi

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  4. J'ignore combien de fois j'appuie sur le bouton. Mais quand l'ascenseur ne descend pas assez vite, j'prends les escaliers (j'écris sur d'autres choses sans liens avec le roman puis finalement je peux intégré certaines phrases à mon roman, parfois non) Mais je me rends quelque part tout d'même :)
    Intéressante métaphore!

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  5. Julie: me semblait bien que tu étais une petite pressée..

    Céline: ah oui, je la connais bien cette envie de peser plusieurs, plusieurs, plusieurs fois sur le bouton pour monter plus vite, plus vite, plus vite...

    Katia: très joli ton poème... j'espère que tu le gardes dans tes archives. Que tu compiles...

    Jane: bien sûr, ne pas oublier qu'on peut négliger l'ascenseur pour prendre l'escalier et se lancer à l'assaut de d'autres aventures...

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