vendredi 9 mai 2014

La poutine qui m’apporte du chocolat


À s'en lécher les babines..

Que la poutine mène parfois au chocolat, qui s’en plaindra?
Surtout pas une chocophile comme moi.

Dans le cadre du Salon du livre du Grand Sudbury, j’ai donné cette semaine des animations d’auteure dans des écoles primaires de Sudbury. J’ai donc rencontré plusieurs classes qui avaient lu mon roman La plus grosse poutine du monde.

Trois de ces classes m’ont offert du chocolat.
Au début, je ne comprenais pas.  Hein? Quoi? Du chocolat pour moi?
Jusqu’à ce qu’une enseignante me relise ma notice biographique sur la quatrième de couverture du roman. 
 
Quand les auteurs ne prennent même plus la peine de cacher leurs vices...
Hé ben, c’est bon à savoir ça les copains...
Pour la notice biographique sur mon prochain livre, au lieu de parler de mon obsession pour le chocolat, j’écrirai que j’adore les lingots d’or.

Un gros merci bien sucré aux écoles St-Paul,  Camille Perron et St-Joseph pour le chocolat!

jeudi 8 mai 2014

« Les mots qui nous regardent partir… »




J’ai rempli mon baluchon et pour Sudbury j’ai pris l’avion.
Sudbury, où démarre présentement le Salon du livre, qui s’est donné un fort joli thème cette année : « Vagabonder, par monts et par mots ».

À mon hôtel m’attendait ce signet original personnalisé,  création des élèves en art visuel de l’école MacDonald-Cartier.  Clin d’œil à l’industrie locale,  la plaquette de cuivre illustre le  mariage de deux activités idylliques: lire et vagabonder.  
 

Endos du signet personnalisé.

Comme l’a dit si élégamment le poète officiel du Parlement, Michel Pleau (qui sera au Salon du Grand Sudbury ce weekend) : « Le plus beau voyage commence toujours dans les mots qui nous regardent partir. »

dimanche 4 mai 2014

Sisyphe avait son rocher, moi j’ai mes courriels…



Sculpture: Jeanne Bouchart. Photo: L. Reynolds. Jardin du Luxembourg. Paris.
Devant ma boîte de courriels, je suis Sisyphe devant son rocher.
Condamnée à un perpétuel recommencement. 

Ça ressemble à ceci : je me retrousse les manches pour liquider une douzaine de courriels.
Je réponds même à ceux qui trainent au bas de la boîte depuis deux semaines. 
Petite tape sur l’épaule à moi-même : bravo ma vieille, bon boulot abattu.
Maintenant qu’un magma de courriels ne bloque plus ma route, je vais enfin pouvoir me livrer à cet exercice exaltant et épuisant communément appelé : créer.
Enfin, enfin!
Je vais enfin pouvoir écrire.
Écrire ce que j’ai envie d’écrire. 
Plonger dans la prose. 
Fricoter avec la fiction.

Trois heures plus tard, voici la maudite boîte de nouveau remplie.
Et les courriels recommencent à s’accumuler, me narguant de leur présence silencieuse et culpabilisante. Grugeant mon attention et mon énergie.
L’Internet a fait de nous des Sisyphe, esclaves de nos réseaux, nos courriels, nos connexions virtuelles…