
Ma poudre d’or.
C’est ainsi que j’appelle la recherche que je fais pour mes livres.
Poudre d’or.
Joli terme n’est-ce pas?
Malheureusement, il n’est pas de moi.
Je l’ai emprunté à un/e auteur/e dont je n’arrive pas à me rappeler du nom.
Désolée M. ou Mme l’Auteure-dont-j’ai oublié-le-nom.
La poudre d’or, ce sont ces anecdotes, infos fascinantes, trucs rigolos ou joyaux qu’on trouve en faisant de la recherche et qu'on saupoudre ensuite sur son récit pour l’enrichir.
Je suis une fana de recherche.
À chaque nouveau livre, j’en fais toujours trop.
J’en ai d’ailleurs déjà parlé ici…

Pour mon roman pour ados, j’ai amassé assez de documentation pour pouvoir écrire une encyclopédie du pissenlit.
Pour ce roman, je suis devenue une spécialiste du bonsaï (en théorie seulement, pas en pratique).
Pour cet autre livre, les combats de cerfs-volants n’avaient plus de secrets pour moi.
Et pour celui-ci, c’était les défis des courses de boîtes à savon.

Et en ce moment, pour le nouveau manuscrit sur lequel je travaille, je suis en train de devenir experte en bébés mouffettes.
Sauf que…
Pendant que je m’éduque sur les bébés bêtes puantes… je n’écris pas.
D’où ma relation amour/haine, mon rapport doux-amer à la recherche.
La recherche m’amuse, me nourrit, me stimule et m’enrichit. Mais elle me fait tomber dans le pire vice pour un auteur: l’épouvantable péché de la procrastination.