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Page couverture du programme de l’encan, signée par l’incontournable Philippe Béha.
Il n’y a pas d’amour fou entre les banques et moi, mais je dois toutefois avouer qu’il y en a une qui suscite mon admiration. Et je nomme le Groupe Financier Banque Toronto Dominion, qui contribue beaucoup-énormément-généreusement à un domaine qui me tient à cœur : la littérature jeunesse. Ce groupe donne plus de 10$ millions par année pour promouvoir la lecture chez les jeunes.
D’abord, il y a la Semaine canadienne du livre jeunesse, commanditée par le Groupe Financier Banque TD, qui permet à 35 000 enfants de célébrer chaque novembre le livre, grâce à des tonnes d’activités toutes aussi irrésistibles que variées. Grâce à cette initiative, j’ai eu le plaisir d’aller faire un tour à Winnipeg et de découvrir ce qu’était un œil de bouc.
Autre grande fête de lecture, qui a lieu durant l’été : le Club de lecture d’été TD, mis en place dans 2000 bibliothèques à travers le Canada. À en juger par les statistiques de l’an dernier, ce Club de lecture donne des résultats pas piqués des vers : plus de 250 000 enfants inscrits officiellement au programme et plus d’un demi million participnt aux diverses activités organisées dans les bibliothèques. Et les sous pour organiser tout ça viennent… devinez de qui?
S’il y une récompense à laquelle moult auteurs et illustrateurs rêvent à toutes les nuits, c’est bien le fameux Prix de littérature canadienne pour l’enfance et la jeunesse, assorti d’une bourse de 25 000$. Ça aussi c’est le Groupe Financier Banque TD.
Et c’est pas tout! Le Groupe Financier Banque TD fait aussi imprimer chaque année 500 000 copies d’un album offert en cadeau à tous les enfants de première année au Canada. C’est un demi-million de livres ça m’sieurs/dames!!!
Cette semaine, j’ai été une observatrice (et non pas une participante, mon portefeuille ne me le permettant pas…) enthousiaste d’un autre événement très chic et très réussi, commandité celui-là aussi par le Groupe Financier Banque TD.
Dans le cadre enchanteur du grand Hall du Musée des Beaux Arts du Canada, on servait mardi soir de minuscules pâtés chinois dans des verres à martini. On servait aussi du vin blanc et du vin rouge à volonté à des dames en décolletés plongeants et à des messieurs aux cheveux gominés.
Tout ce beau monde était venu admirer les illustrations gracieusement offertes par une cinquantaine d’illustrateurs canadiens, pour un encan d’œuvres d’art au profit du Centre canadien du livre jeunesse. Il y en avait pour tous les goûts et tous les genres : pastel, huile, acrylique, aquarelle, pâte à modeler, etc.
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Si j’avais plus de blé, j’en aurais acheté au moins la moitié. Et les gens ont été généreux. Les enchères montaient vite et haut pour grand nombre d’illustrations. Le prix le plus élevé payé pour une illustration était de 3 500$, celle-ci haut, de Wallace Edwards pour son album publié chez Kids Can Press. Moi je suis repartie les mains vides mais l’imaginaire repu.
Pour vous régaler les yeux, pour vous envoler dans d’étranges et fabuleuses contrées, pour voir la diversité fabuleuse de talents chez les illustrateurs de chez nous, d’un océan à l’autre, jetez un coup d’œil ici.