dimanche 22 janvier 2017

Même les gestes les plus simples peuvent contenir de beaux apprentissages

Certains enseignants sont des pédagogues jusqu’au bout des ongles. Ils profitent de la moindre occasion pour éduquer et instruire, pas seulement sur le curriculum imposé par le Ministère, mais sur le curriculum de la vie. J’en ai vu un exemple réjouissant la semaine dernière.

Me voilà donc à l’école Montfort d’Ottawa, pour une matinée d’animations dans des classes de 2e année. À la porte d’entrée, je suis accueillie par deux élèves qui m’annoncent que je devrai répondre à quelques questions pour savoir dans quelle classe je dois aller ce matin.





Première question : 
Dans l’album Qui sauvera Bonobo?, combien de singes ont faim?
Réponse : 2.

Deuxième question : 
Dans l’album Pablo trouve un trésor, combien de bottes bleues est-ce que Pablo trouve?
Réponse : 1

Troisième question :
Dans l’album Un bain trop plein, combien y a-t-il d’oursins dans le bain de Léanne?
Réponse : 7









Réponse globale au mini-questionnaire: 217
Je devais donc me rendre ce matin-là dans la classe 217.

Après mon animation dans la classe 217, j’ai eu droit à une carte de remerciements joliment personnalisée.

Un jeu-questionnaire rigolo à l’arrivée, un message personnel au départ, deux initiatives modestes, mais qui ont le mérite d’offrir aux enfants deux apprentissages importants. Primo : faire un retour sur les livres qu’ils ont lus et faire travailler leurs méninges afin qu'ils inventent des questions reliées à l’histoire. Secundo : donner aux élèves une petite leçon de politesse sur l’art de bien accueillir un visiteur. Merci à l’enseignant, Guillaume Jacques. Bravo pour cet exemple tout simple de la pédagogie dans ce qu’elle a de plus essentiel et de plus précieux.