vendredi 17 septembre 2010
Debout!
Prenons un exemple simple. Votre enfant vous dit : j’ai faim, j’ai soif, je tousse, j’ai le pied cassé et le bras ensanglanté. Vous lui répondez : « Je m’occupe de toi. Je te le promets. D’ici deux minutes. »
Sur ce, vous allez finir un rapport promis au patron ou préparer le repas ou vaquer à une de ces milles autres occupations du quotidien. Vous oubliez votre promesse. Et votre enfant continue d’avoir faim et soif, de saigner et de boiter.
Prenons maintenant cette histoire et appliquons-la à un niveau mondial. Les pays en développement ont faim, soif. Ils manquent d’eau, de riz, de vaccins, de médicaments, de médecins, d’éducation, etc. Ils manquent de tout. La pauvreté les tue.
En l’an 2000, nous, les pays riches, avons fait une promesse. Que nous allions aider nos voisins du Sud. Soulager la faim, la soif, l’inéquité (surtout celle à l’égard des femmes) le manque d’éducation, etc. Cette promesse, on l’a ambitieusement appelé les Objectifs du millénaire pour le développement. Nos nobles dirigeants ont même fixé une échéance : 2015.
Cette promesse, on ne l’a PAS tenue.
À cinq ans de l’échéance fixée, on est en retard sur les 8 objectifs fixés. Les gens continuent de mourir de faim et de malnutrition. Aux cinq secondes, un enfant meurt de faim. Plus d’un quart de la population mondiale vit avec moins de 1,25$/jour. Si les promesses d’aide avaient été respectées, la pauvreté aurait été éradiquée il y a longtemps.
Le Canada n’a pas de quoi pavaner. Nous sommes montés nous aussi, comme les autres pays industrialisés, dans ce beau grand bateau des Objectifs du millénaire. Et récemment, notre gouvernement annonçait que le budget d’aide au développement serait gelé en 2011.
Comment il va justifier ça, notre premier ministre, lorsqu’il ira se pointer à New York, la semaine prochaine, pour le Sommet du millénaire?
Alors il y a cette campagne. Debout qu’elle s’appelle. Debout pour demander à nos valeureux dirigeants d’honorer leurs promesses. Ce mouvement de protestation, qui est loin d’avoir la visibilité qu’il mérite, peut sembler futile. Mais ne rien faire et ne rien dire est-il une position tolérable?
Pour rappeler à nos élus qu'ils n'ont pas tenu leurs promesses, pour mieux comprendre et pour protester, c’est ici ou ici.
Je vous emmène?
Allez, on y va.
Debout.
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Ailleurs sur la planète
mercredi 15 septembre 2010
C’est fou ce qui peut sortir du maelstrom d’un cerveau
Il y a certains créateurs dont on aimerait voir l’intérieur de leur cerveau.
Pour admirer comment leurs engrenages roulent et tournent, s’emboîtent et s’imbriquent.
Pour contempler comment leurs idées s’allument avec force éclairs, illuminations ou scintillements.
Tiens, prenons le cerveau de Leonardo Da Vinci. Je l’imagine comme un maelstrom d’images, de rêves et d’inventions.
Ça doit aussi tourbillonner pas mal fort dans le cerveau de l’auteur/illustrateur Éric Péladeau.C’est lui qui a eu l’idée joliment originale de créer cette Joconde enceinte d’un bédéiste. Voilà ce qu’on appelle l’art de mettre l’art dans l’art.
Son illustration humoristique fait partie de l’affiche de la programmation des Rendez-vous de la BD de Gatineau.Pour voir tout ce qui trame d’excitant côté neuvième art, allez vous balader sur ce nouveau blogue.
lundi 13 septembre 2010
Nul n’est prophète en son pays…
Qui aujourd’hui, a le courage de laisser son téléphone cellulaire dans un tiroir?
Pour une heure? Une journée? Une semaine?
C’est ce que je raconte dans mon album Mon papa n'écoute pas.
Me semble que le sujet est d’actualité.
L’album est pourtant passé complètement inaperçu au Québec.
Mais voilà que les Français l’ont sélectionné pour « Choisir un livre », l’équivalent de Communication Jeunesse ici.
Comme quoi nul n’est prophète en son pays…
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Littérature jeunesse à l'honneur
dimanche 12 septembre 2010
Des pissenlits plus vieux que les enfants...
Photo:Charlotte P-M.
«Une des qualités que j’admire (et que j’envie) chez le pissenlit, c’est son côté à la fois lièvre et tortue. Sa capacité d’être rapide et lent en même temps. Le pissenlit pousse vite. En quelques jours, ses fleurs jaunes passent du bourgeon à la graine. Mais le pissenlit peut aussi vivre très longtemps… grâce à la racine qui s’enfonce lentement dans le sol et génère, année après année, de nouvelles fleurs. Ça m’épate de penser que les pissenlits qui poussent dans le parc de Sainte-Cunégonde sont peut-être trois fois plus vieux que les enfants qui viennent les cueillir. »
Extrait de Miss Pissenlit.
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C'est ça la vie
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