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Nageur. Bronze, IIe siècle ap. J.-C.
Dans le Vanity Fair du mois d'août, une anecdote sur la fiancée du Prince Albert de Monaco m’a frappée. Cette belle blonde au corps sculptural est une ancienne championne mondiale de natation. Et le journaliste d’écrire à son sujet :
« Solitude, silence, stamina: this is the daily fare of the competitive swimmer.”
Solitude, silence et endurance, voilà le pain quotidien du nageur.
Tiens, tiens, que je me suis dit, l’écrivain se nourrit lui aussi du même pain.
Dans mon cas, pour les deux premiers ingrédients, ça va.
La solitude, je l’aime et la désire plus souvent qu’autrement.
Le silence, je l’adore (il est bien d’or, non?)
C’est pour l’endurance que ça se gâte.
L’endurance.
Oupelaille.
C’est là que j’ai beaucoup (beaucoup!) de progrès à faire.
Que j’ai bien des croûtes à manger, comme aurait dit ma grand-mère…
Pstttt! Psttt…. Madame la future princesse de Monaco, vous ne pourriez pas nous la donner à nous, pauvres écrivains aux tendances mollassonnes, votre recette pour développer ce fameux muscle de l’endurance?