jeudi 26 août 2010

Nageurs et auteurs : développer le muscle de l'endurance


Nageur. Bronze, IIe siècle ap. J.-C.


Dans le Vanity Fair du mois d'août, une anecdote sur la fiancée du Prince Albert de Monaco m’a frappée. Cette belle blonde au corps sculptural est une ancienne championne mondiale de natation. Et le journaliste d’écrire à son sujet :
« Solitude, silence, stamina: this is the daily fare of the competitive swimmer.”

Solitude, silence et endurance, voilà le pain quotidien du nageur.
Tiens, tiens, que je me suis dit, l’écrivain se nourrit lui aussi du même pain.

Dans mon cas, pour les deux premiers ingrédients, ça va.
La solitude, je l’aime et la désire plus souvent qu’autrement.
Le silence, je l’adore (il est bien d’or, non?)
C’est pour l’endurance que ça se gâte.
L’endurance.
Oupelaille.
C’est là que j’ai beaucoup (beaucoup!) de progrès à faire.
Que j’ai bien des croûtes à manger, comme aurait dit ma grand-mère…

Pstttt! Psttt…. Madame la future princesse de Monaco, vous ne pourriez pas nous la donner à nous, pauvres écrivains aux tendances mollassonnes, votre recette pour développer ce fameux muscle de l’endurance?

mardi 24 août 2010

J’émigre en Australie


On ne sait pas si notre premier ministre lit. Stephen Harper n’a jamais répondu aux quelque 80 lettres (accompagnées de livres) si élégantes et si érudites que lui envoie l’écrivain Yann Martel depuis plus de deux ans.

Non, notre premier ministre ne semble guère intéressé par le littéraire. On est loin (dans tous les sens du mot) de l’Australie, où le premier ministre a créé un prix littéraire pour souligner la contribution de la littérature australienne à la vie culturelle et intellectuelle du pays.

Ces prix littéraires du Premier ministre sont décernés pour quatre catégories de livres: fiction, non-fiction, littérature pour ados et littérature jeunesse.

Tenez vous bien, la valeur du prix remis pour chaque catégorie est
de... 100 000$, en dollars australiens. Mais convertissez cette somme en dollars canadiens et ça donne un pactole de près de 94 000$. Avec un magot comme ça, un écrivain s’en achète des mois d’écriture…

Ce qui m'impressionne, m'épate et m'ébahit:
1- Le montant (plus que généreux) de la bourse qui accompagne les prix.
2- Qu'un politicien reconnaisse l'importance de la littérature pour l'identité, la culture et l'économie de son pays.
3- Que la littérature jeunesse soit reconnue au même titre que la "littérature pour les grands".

C’est décidé.
J’émigre en Australie.

dimanche 22 août 2010

Digne d'admiration


Petite mise à jour sur cette plante, dont j’ai parlé ici.

J’ai cherché en vain le nom de cette beauté, qui n’était ni un arbre ni une asperge géante.
Julie, une dynamique enseignante, s’est débrouillée mieux que moi et a trouvé le nom sur Google: agave.
Puis un poète et landartiste, dont j’ai admiré l'oeuvre ici, a complété la description.

D’après Roger Dautais, «l’agave met 15 ans avant de faire une fleur qui peut dépasser les 10 mètres de haut. Son nom vient du grec ayanoc qui veut dire : digne d'admiration. On ne pouvait trouver mieux comme nom. »