Est-ce que je
serai la Andrée Champagne de la littérature jeunesse?
Est-ce que la
poutine sera ma Donalda?
Voilà la pensée (mi-amusée,
mi-inquiète) qui m’a traversé l’esprit, hier soir, juste avant de m’endormir.
Durant le
weekend, plusieurs personnes, des amies (merci Andrée-Anne, Julie et Agnès!) et même de
simples connaissances, m’ont envoyé de l’info sur cet événement rigolo qui se déroulait à Trois-Rivières. Une grande fête de la frite/sauce, où un jeune
entrepreneur entreprenant a battu le record de la plus grosse poutine du monde,
en concoctant une poutine de 3 850 livres!
Vu mon récent
roman qui a remporté quelques honneurs et un peu de visibilité, bien des gens m’associent
désormais à la poutine.
D’où mon
inquiétude d’être moi aussi victime d’un certain « succès » (la
notoriété de ma Poutine étant cependant mille fois plus modeste
que celle de Donalda…) comme ce fut le cas pour Andrée Champagne. Le personnage de la belle et douce Donalda est
devenu tellement célèbre que la comédienne n’a jamais totalement réussi à faire
oublier ce rôle.
Ce matin, au
réveil, me suis précipitée à mon clavier pour piocher sur le manuscrit de mon futur roman, bien déterminée
à ce que ma carrière littéraire ne repose pas uniquement sur une histoire de
poutine…