vendredi 15 décembre 2017

Écrire, ça libère...

Une écrivaine iranienne croupit présentement dans une prison de Téhéran. Son crime? Avoir écrit une fiction (non publiée!) au sujet de la lapidation en Iran. Golrokh Ebrahimi Iraee a été condamnée en 2016 à six ans de prison pour avoir écrit cette fiction qui porte «atteinte aux valeurs sacrées de l’islam».

Ce weekend, une soixantaine d’écrivains se rendront dans une trentaine de librairies du Québec, afin de participer à une action de solidarité en faveur de cette écrivaine iranienne. Intitulée Les auteurs s’emballent, cette campagne est créée par l’Association des libraires du Québec (ALQ). L’initiative s’inscrit dans le cadre des marathons d’écriture Écrire, ça libère ! d’Amnistie Internationale. Des milliers de cartes ont été distribuées dans des librairies et les clients sont invités à écrire sur place des mots de solidarité.


Samedi matin le 16 décembre, de 10 h à midi, je serai à la librairie Michabou, d’Aylmer, pour emballer des livres et donner un modeste coup de pouce à cette campagne d'Amnistie Internationale.

Pour signer la pétition demandant la libération de cette écrivaine iranienne injustement incarcérée ou pour en savoir davantage sur son histoire, cliquez ici