vendredi 28 septembre 2012

Je prendrai soin de ne pas me pâmer pour une feuille au vent




« De plus en plus de critiques sont en fait «des résumeurs et des gens qui se pâment pour une feuille au vent». »     Vraiment pas piquée des vers cette déclaration du critique de poésie au Devoir, Hugues Corriveau, lors d’une entrevue accordée récemment à une blogueuse.


Je recommence ma saison de critique littéraire ce samedi, à Radio-Canada.  Dans le cadre de l’émission Divines Tentations, j’ai trois minutes pour présenter un livre, donner les grandes lignes de l’intrigue, commenter les personnages, le style, l’ambiance, les thèmes, le ton, le rythme, etc. S’il me reste quelques secondes et un peu de salive, je pourrai aussi dire quelques mots sur l’auteur.  Tout ça avec enthousiasme, nuances et élégance. Tout ça sans tomber dans le dénigrement gratuit ou la flagornerie. Tout ça en trois minutes.

Moi qui suis mille fois plus à l’aise avec un stylo (à l’écrit) que devant un micro (à l’oral), j’essaie, en toute humilité, de faire connaître les bons livres. J’essaie surtout – mon Graal à moi   de donner le goût de lire.

Pour lire l’excellente série de Catherine Voyer-Léger sur le métier de critique,  c’est par ici.

mardi 25 septembre 2012

Virelangue pour célébrer le français!




Illustration: Marie-Ève Tremblay
 
C’est aujourd’hui le Jour des Franco-Ontariens et des Franco-Ontariennes.
Bonne fête à tous les Francos!
Pour souligner l’occasion, voici mon virelangue: 

C’est fantastique de faire partie de la grande famille franco-ontarienne et de parler fièrement le français ; alors je défends farouchement ma langue fabuleuse et, je le confesse franchement, j’enverrai flotter dans le fossé le premier farceur qui affirmera faussement que le français est un fardeau fatigant.

Qui peut dire cette phrase sans reprendre son souffle?

Virelangue tiré de mon nouveau livre, À la découverte de l’Ontario français.

dimanche 23 septembre 2012

C'est épuisant de ne PAS écrire...




“Ne pas écrire est sans doute la profession la plus épuisante que je connaisse.  C’est crevant psychologiquement de ne pas écrire, surtout si vous devriez être en train d’écrire… »