vendredi 21 janvier 2011

La Bataille des livres

Mon itinéraire des prochains jours a la musicalité d’un poème.
Voici où j’irai me balader:
Villars-sur-Glâne
Treyvaux
Fribourg
Mont-sur-Rolle
Plan-les-Ouates…

Je vais participer à cette joyeuse Bataille des livres, dont j’entends parler depuis si longtemps.

À moi le dépaysement.
À moi les Alpes.
Attention les Suisses,sortez votre chocolat, j’arrive!!!!!

mercredi 19 janvier 2011

La nostalgie est une étrange bibitte…


Ce portrait en fusain de Jésus trône sur un mur de mon bureau. Mon père l’a dessiné en 1952, alors qu’il était au tout début de la vingtaine. Ce portrait me fait rêver, suscite en moi des images de mon père dans sa vie d’avant la paternité, sa vie que je n’ai pas connue. Ce portrait m’émeut car je m’imagine mon paternel en jeune homme fougueux, animé d'un grand appétit de vivre et d'un vif désir de faire de belles choses.


J’avais le même âge que mon père, soit la jeune vingtaine, lorsque j’ai réalisé ce
tableau brodé. Fruit de longues heures de labeur, cette création ramasse de la poussière dans mon placard depuis des années. De temps à autre, mon conjoint me demande subtilement : « Pourquoi tu gardes ça? »
Bonne question.
À laquelle je n’ai pas de réponse.

Même s’il n’est pas particulièrement beau (à preuve, je ne l’accroche pas sur mes murs), ce tableau en broderie témoigne d’une jeune fille que j’ai été et que je ne suis plus. D'abord, je ne suis plus jeune. Et puis je ne brode plus, ne couds plus, ne tricote plus. Pire encore, je rechigne quand je dois faire un bord de pantalon.

Je suis ravie d’avoir sur mon mur le portrait au fusain de mon père.
Alors pourquoi est-ce que je me sens ridicule à l’idée de garder ce tableau brodé pour le donner un jour à mes filles?
J’imagine la scène, toutes deux rigolant entre elles et se disant : « J’espère que Maman ne s’attend pas à ce qu’on accroche cette laideur sur nos murs?... »

La nostalgie est une étrange bibitte.
Elle nous envoûte l’esprit tout en nous faisant encombrer nos placards de vieilleries.

dimanche 16 janvier 2011

On veut un leader qui croit en la lecture!

La Banque Toronto-Dominion, qui fait déjà beaucoup pour promouvoir le goût de lire chez les jeunes, organise cette semaine une conférence oh combien importante pour l’avenir du Canada. Oui, je dis bien, l’avenir du pays. Et je pèse mes mots.

Une conférence qui servira à préparer le terrain pour combler une énorme lacune et donner au Canada une stratégie nationale sur la lecture. Nous sommes d’ailleurs en retard sur bien des pays qui ont depuis belle lurette leur politique nationale de lecture. Pour le programme complet de cet événement qui attire de grosses pointures pour parler lecture, c’est par ici.

Pour faire valoir l’importance de la lecture pour une nation, pour donner à un peuple le goût de lire, il faut du leadership… Nos voisins du Sud ont la chance d’avoir un président qui est un lecteur, qui croit à l’importance de la lecture et qui n’a pas peur de donner l’exemple.


Président Barack Obama, avril 2009


Président Barack Obama, décembre 2009


Président Barack Obama, avril 2010


Président Barack Obama, décembre 2010

Et nous au Canada?
Que fait notre chef d’état pour promouvoir l’importance du livre?
Mystère et boule de gomme.
Ce qui est connu, par contre, c’est qu’il ne prend même pas la peine de répondre aux suggestions de lecture.