Confiante, je me disais: je comprends les ados.
Après tout, j’en ai deux sous mon toit!
Et j’ai une mordue de Facebook…
Alors, pour mousser la lecture et le Salon du livre de l’Outaouais, je me suis dit: on va combiner littérature et Facebook.
En fait, ce n’était pas mon idée mais la trouvaille des gens du Wordfest de Calgary et je trouvais leur initiative très chouette.
Bon que je me suis dit, les jeunes adorent poster leurs photos sur Facebook alors on va les rejoindre par Facebook.
C’est ainsi qu’est né le concours M’as-tu vu lire, où les jeunes sont invités à poster une photo d’eux en train de lire sur une page Facebook.
Avec ma fille aînée, qui a fait de ce concours son projet de bénévolat pour l’école, on a fait un pari. Elle m’achetait mes chocolats préférés si elle ne réussissait pas à recruter 150 participants avant le Salon du livre (qui débute dans une semaine!!!)
Et vice versa.
Malgré les sollicitations, les envois massifs de courriels, les rappels, le concours ne décolle pas.
Pas un seul participant!
Pourtant, les prix sont alléchants: 100$ pour les gagnants.
Pour une simple photo.
On ne demande quand même pas une dissertation!
Chaque matin en me réveillant, je me précipite sur la page Facebook du Concours M’as-tu vu lire.
Et chaque soir en me couchant, je vérifie de nouveau.
Rien.
Pantoute.
Pas la moindre petite photo.
Pas le moindre participant à l’horizon.
Je ne comprends rien aux ados.
jeudi 17 février 2011
mercredi 16 février 2011
C’est qu’ils connaissent leurs chrysalides!
Si un auteur veut faire poétique et épater les élèves avec ses comparaisons élégantes, il a intérêt à connaître ses chrysalides. C’est que les jeunes d’aujourd’hui ont l’œil vif et des connaissances bien plus pointues que nous à leur âge… J’en ai fait l’expérience cette semaine, à l’école du Dôme.
Depuis déjà un certain temps, j’utilise dans mes animations la métaphore du papillon pour décrire le cycle de l’écriture.
L’œuf représente l’idée pour le livre.
La chenille représente la première ébauche du manuscrit.
La chrysalide représente les versions du manuscrit (ces innombrables brouillons qui permettent d’améliorer et de faire mûrir le livre).
Le papillon représente le livre publié.
Sauf qu’hier, à l’école du Dôme, j’ai présenté mon analogie entre roman et papillon à des spécialistes du monarque. Et les élèves des classes de Denyse Tremblay et de Louise Gendreau m’ont gentiment indiqué que la chrysalide que je montrais depuis des mois n’est PAS une chrysalide de monarque.
Et les enfants de m’expliquer que la chrysalide du monarque est plus lisse, presque translucide, avec un fil doré et deux petits points d’or. À elle seule, leur description ressemblait à un poème. C’est qu’ils s’y connaissent en chrysalides ces enfants!
Chers élèves de l’école du Dôme, merci de faire mon éducation en sciences naturelles.
La voici donc, la chrysalide du monarque, dans sa robe d’un vert si irrésistiblement tendre.
Depuis déjà un certain temps, j’utilise dans mes animations la métaphore du papillon pour décrire le cycle de l’écriture.
L’œuf représente l’idée pour le livre.
La chenille représente la première ébauche du manuscrit.
La chrysalide représente les versions du manuscrit (ces innombrables brouillons qui permettent d’améliorer et de faire mûrir le livre).
Le papillon représente le livre publié.
Sauf qu’hier, à l’école du Dôme, j’ai présenté mon analogie entre roman et papillon à des spécialistes du monarque. Et les élèves des classes de Denyse Tremblay et de Louise Gendreau m’ont gentiment indiqué que la chrysalide que je montrais depuis des mois n’est PAS une chrysalide de monarque.
Et les enfants de m’expliquer que la chrysalide du monarque est plus lisse, presque translucide, avec un fil doré et deux petits points d’or. À elle seule, leur description ressemblait à un poème. C’est qu’ils s’y connaissent en chrysalides ces enfants!
Chers élèves de l’école du Dôme, merci de faire mon éducation en sciences naturelles.
La voici donc, la chrysalide du monarque, dans sa robe d’un vert si irrésistiblement tendre.
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Dans les écoles
lundi 14 février 2011
L’amour transforme! N’en doutez pas!
Bottle from Kirsten Lepore on Vimeo.
Quel film!Poétique.
Original.
Mystérieux.
Et cette finale spectaculaire!
Il faut remarquer les petits détails, comme le derrière sablonneux du bonhomme de neige. L’humour des coquillages transformés en soutien-gorge.
Il faut surtout voir comment l’identité des deux personnages se révèle petit à petit.
Comment leurs personnalités s’affirment au fur et à mesure de leurs échanges.
Morale de l'histoire: il ne faut pas douter du pouvoir transformateur de l’amour!
Joyeuse St-Valentin!
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