
L’une de mes auteures jeunesse préférée, Marie-Aude Murail, n’est pas tendre du tout à l’égard de Facebook. Voici ce qu’elle écrit dans son journal d’écriture pour le Tueur à la cravate :
«Je me suis déconnectée de Facebook. Chronophage, exhibitionniste, voyeur, intrusif ou, dans le meilleur des cas, fade et anodin.»
Et plus loin, elle rajoute:
«Travailler, approfondir, prendre du temps, creuser, retravailler, c’est mon credo, et la seule façon de tenir tête à ce tsunami qui a nom Internet.»
Je suis d’accord avec Marie-Aude Murail. Enfin, presque.
Oui, Facebook est souvent fade, certainement exhibitionniste et assurément chronophage (surtout pour les travailleuses autonomes comme moi)...
Mais on y trouve parfois des perles de sagesse.
Et parfois aussi du réconfort.
Et de la solidarité.
Et à mon grand chagrin, j’ai un petit côté voyeur qui m’empêche - pour le moment – de me déconnecter.