vendredi 8 juin 2012

Moi, je m’aime moi!


   
Dans une classe de maternelle où je termine mon animation, l’enseignante, Madame Sylvie, distribue mes signets aux enfants.
 -Merci Madame Sylvie!
- Merci Madame Sylvie!  
- L’aimez-vous Madame Sylvie? que je demande aux élèves.
- Ouiiii!!! claironnent-ils tous en chœur.
Une voix dissidente s’élève, celle d’un petit garçon de cinq ans :
- Moi, je m’aime moi!  déclare-t-il, péremptoire.

Cinq ans, le bel âge où l’on peut être narcissique sans le savoir et sans s’en culpabiliser.
Cinq ans, le bel âge où on s’aime soi-même sans être encombré de regrets ou remords.
Cinq ans, le bel âge où l’on jouit de la folle liberté de dire tout haut ce qu’on pense, sans savoir que ce joli luxe est éphémère...

 

lundi 4 juin 2012

Au-delà de Twitter, je m’en vais tracer mes frontières intérieures…



Photo: Jenny Bunz

« Nous vivons à l’âge de la distraction, de Twitter, du multitâches et de la capacité d’attention très limitée.  Mais ce qui permet de produire un véritable travail (et nous offre un réel bonheur), c’est la profondeur, la concentration et l’engagement sur une longue période de temps.  La solution à l’éparpillement, c’est d’être ferme et résolu. Être capable de tirer des lignes, de créer des frontières intérieures pour préserver l’espace mental et émotif qui nous permet de faire notre travail et d’être fidèle à soi-même.  Il faut rester en place pour plus longtemps que quelques minutes ou pour plus longtemps qu’un message de 140 caractères. »