Dans
une classe de maternelle où je termine mon animation, l’enseignante, Madame Sylvie, distribue mes signets aux enfants.
-Merci Madame Sylvie!
- Merci Madame Sylvie!
- L’aimez-vous Madame Sylvie? que je
demande aux élèves.
- Ouiiii!!! claironnent-ils tous en
chœur.
Une
voix dissidente s’élève, celle d’un petit garçon de cinq ans :
- Moi, je m’aime moi!
déclare-t-il, péremptoire.
Cinq ans, le bel âge où l’on peut être narcissique sans
le savoir et sans s’en culpabiliser.
Cinq ans, le bel âge où on s’aime soi-même sans être encombré de regrets ou remords.
Cinq ans, le bel âge où l’on jouit de la folle liberté de dire tout haut
ce qu’on pense, sans savoir que ce joli luxe est éphémère...
sentiment tellement difficile ensuite ...
RépondreEffacerL'Encre
Mignon billet.
RépondreEffacerMoi je m'aime moi!
;)
Daniele
L'Encre: Hein!?! J'espère quand même que tu n'as pas trop de difficulté à t'aimer, toi si sympathique.
RépondreEffacerDanièle: et moi je t'aime!!!
A la piscine à la fin de l'aqua forme les monirices finissent toujours l'exercice avec une grosse caresse....que chacune se donne elle-même. Exactement le geste de la petite fille.
RépondreEffacerCa fait du bien. Essayez-le
POPO
Luxe éphémère ou talent abandonné?
RépondreEffacerPopo: excellente suggestion!
RépondreEffacerMélanie: oh! quelle belle idée! C'est vrai, dire tout haut ce qu'on pense peut être un luxe mais aussi un talent!!!!
Moi aussi je t'<3. :)
RépondreEffacerD.
hahaha c'est tellement drôle! =P
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