jeudi 1 décembre 2011

Fabuleuses étincelles de la lecture à voix haute


Tableau: Brian Kershisnik

Voici deux anecdotes tirées du livre Reading Magic. Why Reading Aloud to our Children will change their lives forever, de l’auteure australienne Mem Fox.

Anecdote 1:
Une directrice d’école primaire, à San Diego, est tellement convaincue de l’importance de la lecture à voix haute qu'à chaque vendredi après-midi, elle lit à voix haute à tous les élèves de l’école.

Anecdote 2 :
Un directeur du New Hampshire entre dans une classe pour évaluer une enseignante. Cette dernière est en train de lire à voix haute à ses élèves. Le directeur lui chuchote: « Je reviendrai quand tu seras en train d’enseigner. »

Et Mem Fox de dire : «La passion pour la lecture est créée par les étincelles émotives entre un enfant, un livre et la personne qui lit.»

mardi 29 novembre 2011

L’écran est-il le clou dans le cercueil de la lecture?



Pessimiste, l’écrivain Philip Roth estime que le monde de demain sera un monde sans lecteurs. «Le roman ne disparaîtra pas. Ce qui a déjà a commencé à disparaître, ce sont les lecteurs », disait-il à un journaliste du Globe and Mail.

Roth blâme le pouvoir hypnotique des écrans. Écrans de cinéma et de télévisions. Et les écrans d’ordinateurs surtout, qui sont le clou dans le cercueil de la lecture.

Récemment, je me pointe dans une école pour faire des animations sur le métier d’auteure. Avant de commencer ma présentation, je demande à l’enseignante : « Est-ce que vos élèves ont lu un de mes livres?" (J'en ai publié plus de 25, pour tous les âges, certains de mes bouquins ayant 800 mots et d'autres, 200 pages...) Et l’enseignante de répondre : « On n’a pas eu le temps d’en lire un. Mais on a regardé toutes les pages couvertures de vos livres sur votre site web. »

Roth a-t-il raison?
L’écran est-il le clou dans le cercueil de la lecture?

dimanche 27 novembre 2011

Je veux aller bouquiner en Chine!

J’ai un beauf qui n’a rien d’un beauf. En fait, mon beau-frère est un immense cœur sur deux pattes, la générosité incarnée.

Mon beau-frère a su, je ne sais trop comment, que je m’intéressais aux livres. Il m’a donc envoyé cette série de photos qu'il a prises des librairies en Chine. Ma sœur et lui vivent à Guangzhou une fascinante année sabbatique. Ce qui permet à mon beau-frère d'y tenir un blogue aussi instructif que rigolo.

Super-méga-géante-librairie
Librairie de cinq étages, près d’une station de métro. Au 4e étage se trouve un magasin appelé «New Page», où les livres en anglais se vendent moins cher qu’au Canada.


Librairie ambulante
Il n’a pas froid aux yeux ce libraire à bicyclette, pour oser s’arrêter en plein milieu d’un boulevard à TROIS voies! Et il réussit à y vendre des livres! Ce doit être ça l’amour fou pour la lecture.



Apprendre la langue des gros nez
Dans l’inventaire de ce libraire ambulant, pas de Petit livre rouge mais beaucoup de livres en anglais pour les enfants. Mon beau-frère m'écrit que les parents chinois poussent beaucoup leurs enfants à apprendre l’anglais. C’est Mao qui doit se retourner dans sa tombe…



Librairie libre-service
Idéale pour lecteurs boulimiques ou insomniaques, voici la librairie libre-service, ouverte 24 heures sur 24. Pourquoi on n’en a pas au Canada?