Dessin: Tristan Demers.
Imaginez
un monde où il n’y a plus de librairie…
Imaginez
un monde où le seul endroit pour acheter ses livres est chez Costco ou Walmart,
entre la rangée des céréales et celle du papier-cul…
Imaginez
un monde où tout le monde lit Stephen King ou Danielle Steele...
C'est vers ça qu'on se dirige...
Et pourtant...
Les Européens sont en avance sur nous. De
nombreux pays (Allemagne, France, Italie,
Espagne, Pays-Bas, Portugal...) interdisent les guerres de prix sur les livres.
Il est
urgent de réglementer le prix du livre chez nous.
Parce
que la vente au rabais des best-sellers dans les magasins à grande surface
fragilise l’industrie du livre.
Parce qu’il
faut préserver la
vitalité et la diversité du livre au Québec et au Canada.
Et pour
d’autres raisons que vous pouvez lire ici.
Voici la
solution proposée par l’industrie du livre au Québec: vendre partout les
livres à leur juste prix, c’est-à-dire au prix normal, établi par l’éditeur
pour les neuf premiers mois suivant leur parution. Après cette période, le prix
du livre obéirait aux lois du libre marché.
Depuis quelques semaines, le milieu se mobilise. La campagne est lancée!
Depuis quelques semaines, le milieu se mobilise. La campagne est lancée!
« Voilà l’équation: le
prix réglementé du livre = l’épanouissement de la créativité dans une société. » Yann Martel.
«Pour que les petits comme les grands
aient la même chance, les livres devraient être au même prix
partout.» Marie Laberge
« Soutenir la
règlementation du prix des nouveautés c’est encourager les jeunes auteurs,
soutenir les nouvelles maisons d’édition, favoriser la relève en librairie, et
maintenir vivante cette langue française qui nous est si chère. » Gilda Routy
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votre appui, cliquer ici .