Elle a un nom de personnage de roman.
Elle a des gestes d’héroïne de film.
Elle s’appelle Pimprenelle.
Elle a neuf ans et des yeux qui brillent d’une lueur de vieille âme.
Quant à son cœur, Pimprenelle le porte sur sa manche.
Son histoire montre la puissance des images.
Son histoire montre le pouvoir des livres.
Son histoire montre le pouvoir des livres.
Son histoire montre aussi la magie de l’empathie.
L'empathie qui peut transformer le « pas beau » en beau.
L'empathie qui peut transformer le « pas beau » en beau.
Tout commence avec les photos de Paul-Antoine Pichard. Pendant plus de
deux ans, ce photographe français s’est baladé en Asie, en Afrique et en
Amérique latine, hantant les décharges publiques, prenant en photos ces hommes,
ces femmes et ces enfants qui vivent du
recyclage. Le photographe/reporter en a rapporté des images aussi
dramatique que poignantes, rassemblées dans un livre intitulé Mines d'ordures. Ce créateur engagé considère la photographie comme « la médecine de la
conscience ». C'est son livre qui m'a inspiré pour rédiger Pablo trouve un trésor.
Lorsque le superbe livre de Pichard tombe entre les mains de
Pimprenelle, elle regarde.
Et regarde.
Et re-regarde.
Et regarde.
Et re-regarde.
Bouleversée par ces photos saisissantes d’enfants chiffonniers, Pimprenelle
passe à l’action.
Impressionnante récolte de souliers... |
Avec l'aide de ses parents, la fillette monte le Projet Mines d'ordures.
En un an, Pimprenelle Langlois recueille plusieurs
centaines de paires de souliers pour
chausser les enfants chiffonniers.
Une partie de cette mini-montagne de chaussures
partira la semaine pour le Burundi, par l’entremise de la Fondation Kira. Une
autre cargaison de sandales sera apportée à Manille par des volontaires
québécois de la Fondation Virlanie. Presque au même moment, d'autres espadrilles s'envoleront
vers l'Inde via la fondation Jeunes musiciens du monde.
Pimprenelle au Salon du livre de Québec |
« L’empathie, c’est marcher un kilomètre dans les mocassins d’un
autre. La sympathie, c’est d’être désolé que cet autre a mal aux pieds »,
affirme l’écrivaine Rebecca O’Donnell.
Lors de mon récent passage au Salon du livre de Québec, j’ai rencontré
Pimprenelle.
Une petite fille souriante mais sérieuse.
Une petite fille souriante mais sérieuse.
Une petite fille capable de s’imaginer le quotidien d’un gamin du
continent voisin.
Une petite fille qui a chaussé les mocassins de l’autre.
Pour "changer le monde, une paire de chaussures à la fois" et pour soutenir le projet de Pimprenelle, cliquez ici.