Beaucoup de profs lisent une histoire à leurs élèves et développent ensuite
une activité de bricolage reliée au livre.
L’activité présentée ci-dessous a cependant un petit plus qui la
distingue du simple dessin inspiré d’une histoire, par le souci apporté aux
petits détails et par la volonté de diffuser les créations des enfants.
Il faut dire qu’on a affaire ici à une prof aussi dynamique qu’énergique,
qui ose sortir des sentiers battus, créer des projets et explorer de nouvelles
façons d’enseigner. En plus d’être très engagée
dans son enseignement, Julie Pellerin trouve le temps d’être auteure et blogueuse. J’admire chez cette jeune femme (qui est devenue une amie) sa passion pour
les livres, de même que la fougue et l’imagination qu’elle déploie pour faire
aimer la lecture aux enfants.
Le point de départ du projet était l'album tête-bêche ci-dessous, que Julie a lu
à ses élèves de 1ère année.
Après, les enfants ont créé un livre collectif « à la manière d'Andrée Poulin et de Philippe Béha ».
Ils devaient donc imaginer une situation
autour du thème du « pire endroit » ou du « meilleur endroit ». Après avoir conçu leurs phrases, les élèves ont travaillé sur leurs esquisses.
Ils ont effacé et recommencé. Ils ont compris-appris que la création exige du travail...
Lorsque les enfants étaient satisfaits de leur brouillon, ils
dessinaient leur dessin au propre, au crayon à mine, en noir et blanc. Puis l'enseignante a photocopié ces illustrations qui, à cette étape, ne présentaient encore que les contours sans la couleur.
Les élèves ont ensuite rajouté de la couleur à leurs dessins, avec des crayons de bois, des crayons feutres et de la peinture à l'eau. Chaque enfant coloriait trois fois le même dessin. Un exemplaire du livre collectif était remis à chaque enfant-auteur, un autre à la bibliothèque de l’école et un troisième exemplaire était gardé pour la classe. De cette façon, chaque enfant recevait une photocopie en noir et blanc de l’ensemble des illustrations, héritant ainsi d’un cahier à colorier créé par sa classe.
Simple non? Oui, mais il fallait y penser. Le résultat final est superbe et les enfants, qui ont raffolé de l’expérience, sont très fiers de leur livre collectif.
Les élèves ont ensuite rajouté de la couleur à leurs dessins, avec des crayons de bois, des crayons feutres et de la peinture à l'eau. Chaque enfant coloriait trois fois le même dessin. Un exemplaire du livre collectif était remis à chaque enfant-auteur, un autre à la bibliothèque de l’école et un troisième exemplaire était gardé pour la classe. De cette façon, chaque enfant recevait une photocopie en noir et blanc de l’ensemble des illustrations, héritant ainsi d’un cahier à colorier créé par sa classe.
Simple non? Oui, mais il fallait y penser. Le résultat final est superbe et les enfants, qui ont raffolé de l’expérience, sont très fiers de leur livre collectif.
"Le pire endroit pour jouer de la guitare, c'est dans une baleine." Sunny
"Le pire endroit pour jouer à saute-mouton, c'est dans l'avion." Adélie.
"Le pire endroit pour roter, c'est quand on est devant une personne." Zakary.
"Le pire moment pour chanter l’opéra, c’est quand on a la bouche pleine
de chocolat." Laurent.