vendredi 8 octobre 2010
Angoisses du créateur? Vous n’êtes pas SEUL!
À tous ceux qui connaissent l’angoisse de la page blanche, ces journées où l’on n’arrive pas à aligner trois mots qui se tiennent, ces périodes où toutes les pages qu’on noircies se retrouve à la poubelle, eh bien, consolez-vous. Vous n’êtes pas SEUL! Même Hemingway et John Lennon avaient des pannes d’inspiration… comme on le constate dans cette petite vidéo ironique et oh combien vraie.
L’auteur/illustrateur s’appelle Levni Yilmaz, un Américain doté d’un humour mordant, comme en fait foi cet échantillon glané sur sa page Facebook: "Fuck you, you fucking fart fucker, you fucking fuck farts" -Overheard at an intersection. I'm half certain the person who said it was me.”
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Écriture
mercredi 6 octobre 2010
"Le Bon Dieu chasse les mouches pour les boeufs sans queue"
Imaginez que vous êtes aveugle et que le sol se met à trembler autour de vous. Un séisme de magnitude 7. Vous ne voyez rien. Mais vous entendez les bâtiments qui s’effondrent, les cris d’épouvante, les sanglots, les sirènes. Tout s’écroule autour de vous. Vous n’avez plus aucun repère. Et vous êtes aveugle…
Voilà ce que raconte Gilbert Troutet dans son texte coup de poing : La nuit-tombe. Éloquemment titrée, sa nouvelle est courte, dense et puissante.
« À nouveau, de toutes ses forces, il (l’aveugle) appelle à l’aide, mais sa voix se perd dans le tumulte de la ville. Il comprend qu’il devra patienter, attendre, attendre encore, espérer, tenir jusqu’à demain. Au moins, se dit-il, je suis vivant,
Bon Dyé chasé mouch pou bèf san ké.
(Le Bon Dieu chasse les mouches pour les boeufs sans queue : il y a un Bon Dieu pour les malheureux.)
Cette nouvelle fait partie du recueil Haïti je t’aime, publié chez Vermillon, sous la direction de Lysette Brochu, Jean Malavoy et Claire Bannier, en collaboration avec l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français.
J’en ai parlé samedi, aux Divines Tentations de Radio-Canada.
Le recueil présente une grande diversité de textes: nouvelles, lettres, fables, essais, contes, poèmes et haïkus. On y aborde plusieurs thèmes : vie quotidienne en Haïti, conséquences du tremblement de terre, soutien, espoir, deuil, religion/spiritualité. On y retrouve des textes enflammés, dont les plus émouvants sont signés par des Haïtiens: un poème de Jeudy Roosevelt, un témoignage de Claude Pierre (un survivant du séisme) et le superbe texte d’Eddy Garnier intitulé Haïti, mon pays songe mensonge.
Les auteurs qui ont participé au recueil offrent leurs droits d’auteur à un organisme oeuvrant pour la reconstruction d’Haïti.
lundi 4 octobre 2010
Aimons nos enseignants
Les enseignants.
Ah, les enseignants.
J’en ai connu des allumés et des éteints.
Des passionnés et des blasés.
Des empathiques et des indifférents.
Des respectés et des détestés.
J’en ai connu qui étaient missionnaires et d’autres fonctionnaires.
J’en ai connu qui étaient des ponts et d’autres qui étaient des murs.
J’en ai connu de la catégorie de ceux qu’on n’oubliera jamais et de la catégorie de ceux qu’on veut oublier au plus vite.
En tant qu’auteure participante au programme Culture à l’école et au programme de MASC, je fais chaque année des dizaines de visites en école. Et chaque fois, je suis tour à tour abasourdie, ravie, émerveillée, et impressionnée par l’ampleur de la tâche des profs, par leur inventivité, leur empathie, leur énergie, leur résilience et leur patience.
Ah, les enseignants.
Tellement, tellement importants dans notre société.
Tellement, tellement peu reconnus.
Pourtant, comme le disait si éloquemment une ministre de l’éducation, on devrait bien savoir qu’une « société qui n’aime pas ses enseignants est une société qui n’a pas compris le défi de la mondialisation de demain. »
Chers profs, en cette journée mondiale des enseignants, je vous offre ce petit bouquet très simple de deux mots:
Lâchez-pas.
Merci.
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Vive les profs
dimanche 3 octobre 2010
Quand l’art se cache…
L’idée vient d’un Britannique, qui fait partie d’une coopérative de créateurs qui porte le nom poétique de Hidden Art E-shop. J’aime bien cette idée de l’art qui se cache pour mieux titiller l’imagination.
Non, ce que vous voyez ici n’est pas une chaise, mais plutôt un simple collant de vinyle collé sur le mur. Et qui vous sert de balise pour y empiler toutes ces vieilles revues que vous vous refusez à jeter parce qu’un jour, c’est sûr, vous allez trouver le temps de les lire…
Voilà donc l’œuvre d’art cachée : la chaise d’empilage… pour le prix modique de 42$ (30 Euros…)
Ben quoi?
C’est de l’art!
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Couleurs d'ailleurs
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