jeudi 20 mai 2010
L'épouvantable péché de la procrastination
Ma poudre d’or.
C’est ainsi que j’appelle la recherche que je fais pour mes livres.
Poudre d’or.
Joli terme n’est-ce pas?
Malheureusement, il n’est pas de moi.
Je l’ai emprunté à un/e auteur/e dont je n’arrive pas à me rappeler du nom.
Désolée M. ou Mme l’Auteure-dont-j’ai oublié-le-nom.
La poudre d’or, ce sont ces anecdotes, infos fascinantes, trucs rigolos ou joyaux qu’on trouve en faisant de la recherche et qu'on saupoudre ensuite sur son récit pour l’enrichir.
Je suis une fana de recherche.
À chaque nouveau livre, j’en fais toujours trop.
J’en ai d’ailleurs déjà parlé ici…
Pour mon roman pour ados, j’ai amassé assez de documentation pour pouvoir écrire une encyclopédie du pissenlit.
Pour ce roman, je suis devenue une spécialiste du bonsaï (en théorie seulement, pas en pratique).
Pour cet autre livre, les combats de cerfs-volants n’avaient plus de secrets pour moi.
Et pour celui-ci, c’était les défis des courses de boîtes à savon.
Et en ce moment, pour le nouveau manuscrit sur lequel je travaille, je suis en train de devenir experte en bébés mouffettes.
Sauf que…
Pendant que je m’éduque sur les bébés bêtes puantes… je n’écris pas.
D’où ma relation amour/haine, mon rapport doux-amer à la recherche.
La recherche m’amuse, me nourrit, me stimule et m’enrichit. Mais elle me fait tomber dans le pire vice pour un auteur: l’épouvantable péché de la procrastination.
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Je te trouve sévère vis à vis ta procrastination, chère Andrée. Pendant que tu engouffres des tonnes d'infos sur tes bébés mouffette (craquantes, mais qu'elles sont donc craquantes !), tu accumules de la substance pour ton roman. C'est l'entreligne. C'est la richesse entre les chapitres. Un peu comme le personnage que l'on incarne en tant que comédien, il vaut mieux savoir quelle marque de pâte à dent il utilise (j'exagère un peu là !)pour le connaître à fond. Et pendant qu'on l'étudie, on ne se dit pas que l'on "procrastine"
RépondreEffacerConclusion de ma morale : J'ai hâte à ce roman avec un bébé mouffette !
Et on ne sait pas quand ça va re-servir. J'ai deux boîtes pleines de feuilles imprimées sur la famine de l'Irlande, Grosse-île et l'arrivée des Irlandais à Montréal.
RépondreEffacerÇa fait six ans et je m'en sers encore. Maintenant c'est dans ma tête.
Et puis si c'est un plaisir en soi, pourquoi pas?
En passant pour ton histoire: j'ai des amis qui les nourrissent ces petites bêtes, elles sont là sur leur perron à se promener et, ne se sentant pas en danger probablement, elles "n'arrosent" personne.
Venise,
RépondreEffacerOh que non, je ne suis pas sévère du tout avec mon petit moi... C'est que j'ai emmagasiné assez... il est maintenant temps de passer à l'étape d'intégrer dans l'histoire... et c'est là que je tourne autour du pot, comme une mouffette hésitante...
Claude,
Tiens, ce serait intéressant que tu nous racontes pourquoi tes amis nourrissent ces "bêtes puantes", qui font peur à tant de gens...
Andrée
Je vois que pour toi comme pour moi, la recherche est l'un des grands plaisirs de l'écriture (moi, ce n'est pas prétexte à la procrastination, non, non). C'est un gros travail, ce qu'une étudiante de l'un de mes ateliers d'écriture a fait remarquer une fois en demandant : "Puisqu'il faut tant travailler, où est le plaisir d'écrire?"
RépondreEffacer(Remarque, Patrick Sénécal me disait qu'il haït sincèrement l'aspect recherche et le réduit au minimum dans sa préparation de textes.)
sont ces anecdotes, des informations intéressantes, des choses amusantes à faire ou à découvrir grâce à la recherche des animaux est très intéressant
RépondreEffacerje confirme...
Effacerune personne du quebec
c cool les photos car y sont cute les bébés moufettes mais la je catche pas l affaire de la poudre d'or
RépondreEffacerune personne qui aimes les bêtes
saluuuu