mardi 17 juillet 2012

Une belle façon de commencer la journée...



« Je n’ai pas besoin de réveil-matin. Mes idées me réveillent. »
                                  Ray Bradbury, auteur de Fahrenheit 451

dimanche 15 juillet 2012

J’aimerais bien que ma mère puisse m’aider avec TOUS mes chantiers…



Ma mère a trois quarts de siècle et des poussières. Ces jours-ci, elle m’aide à refaire la plate-bande/pelouse devant la maison.  

Ma mère a trois quarts de siècle et des poussières, mais elle travaille comme un bûcheron à peine trentenaire.  Fougueuse, intense, petit paquet de nerfs et de muscles, elle bûche, bêche et défriche sans relâche.

Ma mère fait revoler les pelletées de terre comme si elle voulait creuser un tunnel jusqu’en Chine en 24 heures.  Elle arrache les mauvaises herbes comme si l’avenir de la planète en dépendait.  Elle transplante fleurs et plantes avec l’ardeur des premiers colons qui défrichaient la terre.  Elle s’arrête juste le temps de prendre une gorgée d’eau et d’essuyer la sueur qui lui goutte au bout de nez.  

Ma mère a trois quarts de siècle et des poussières.
Son énergie m’éblouit.
Son souffle m’époustoufle. 

Ces jours-ci, ma pelouse ressemble à un terrain saccagé, jonché de bouts de racines, de pierres, de mauvaises herbes, de mottes disparates.  Tout est à mettre en forme dans ce chantier bordélique. Tout est à planter. Tout est à créer. Heureusement que j’ai ma maman pour m'aider. 

Mon roman en chantier ressemble à ce terrain saccagé. Informe, chaotique, parsemé de grosses mottes de phrases graveleuses, de longs paragraphes raboteux et indéfrichés. Tout est à mettre en forme dans ce roman. Tout est à créer. Malheureusement, ma maman ne peut pas m’aider pour ce chantier.

jeudi 12 juillet 2012

L’avenir du livre? Y’a de l’espoir…



“Les livres ne sont pas plus menacés par le Kindle que les escaliers ne sont menacés par les ascenseurs.” 
                      Stephen Fry

vendredi 6 juillet 2012

C’est quoi un auteur jeunesse?

Artiste : Beau Smith

Un auteur jeunesse, « c’est quelqu’un qui croyait être lu par les enfants et qui s’aperçoit qu’il est lu par les parents. »

Cette définition éloquente et rigolote est de la remarquable Marie-Aude Murail.

Pour lire l’entrevue complète avec mon auteure fétiche, allez patauger dans la mare aux mots.

Merci à mon amie Julie pour le lien.

mardi 3 juillet 2012

À la découverte de l'Ontario français




Voici l'une des illustrations de la talentueuse Marie-Ève Tremblay pour mon prochain album À la découverte de l’Ontario français.   Ce livre - mon premier documentaire! -  paraîtra en septembre aux Éditions l’Interligne


jeudi 28 juin 2012

Boire à partir d'une borne-fontaine?



« Chercher de l’information sur Internet, c’est comme essayer de boire à partir d’une borne-fontaine… »



lundi 25 juin 2012

La vendeuse qui ne voulait pas vendre


Moi dans une boutique d’aliments naturels :
-          Bonjour Madame, je cherche une cure de désintoxication.
La vendeuse, qui arbore un teint de pêche et le gabarit d’un manche à balai, me toise. Sourcils en accent circonflexe (réprobation certaine), son regard me balaye des pieds à la tête, s’attarde au niveau de mon arrière-train, de mon ventre… J’essaie de ne pas gigoter sous son œil désapprobateur.  
-          Une cure pour quoi?
-          Ben, euh… vous savez, une cure. Pour me nettoyer euh….le système?
-          Vous nettoyez le système de quoi?
-          Ben, euh… le sucre, le chocolat, les cochonneries, que je réponds, avec un sourire que je voudrais complice. Vous savez, nous les femmes, on a une relation d’amour/haine avec le chocolat...
 La vendeuse ne sourit pas.  Elle secoue la tête. A-t-elle vraiment l’air dégoûté ou est-ce que je dramatise?  
-          Je sais, je sais, il faut que je coupe le chocolat, que je confesse, dans un chuchotement de honte. 
Mon humble confidence ne fait rien pour l’amadouer. Du doigt, elle me désigne une étagère remplie de boites de diverses cures.
-          Euh… oui.  Mais il y a plusieurs sortes de cures. Pouvez-vous me les décrire? Me
faire une recommandation?
De nouveau, la vendeuse lève son sourcil en accent circonflexe.  Sa réplique tombe
comme une solide semonce, aussi tranchante qu’un couteau de boucher:  
-          Je n'ai jamais essayé ces cures. Je n'en ai pas besoin, je mange santé, MOI, madame...

Je suis repartie les mains vides.
Si on donnait un bonus aux vendeuses qui savent humilier la clientèle, celle-ci aurait assurément une promotion.