lundi 17 août 2015

Lecture et silence : irrésistible alliage…





 Mes vacances sont déjà derrière moi mais j’ai encore faim de lectures et de silence. Car comme le dit si bien l’auteur FrançoisPlace : « Les images d’aujourd’hui investissent la totalité de l’espace du quotidien : publicité, télévision, jeux vidéo… Immédiates, omniprésentes, universelles. Le livre doit se défendre dans cet environnement. Peut-être que, face au déferlement de sons et d’images qui s’imposent dans et hors de la maison, son rôle est-il de fabriquer une sorte de silence. D’opposer au flux et au bruit un temps d’arrêt, une pause, une écoute. »

François Place, dans son article « Un plaisir d’enfance » dans le livre La littérature dès l’alphabet.

Toute aussi délicieuse, cette déclaration de l'auteure américaine Becca Fitzpatrick, à l'effet que lire un bon livre en silence, c'est comme manger du chocolat sans jamais grossir.



mercredi 12 août 2015

Le 12 août, j'achète un livre québécois


Parce que j’aime les livres, l’idéalisme et les gens engagés, j’achète aujourd’hui un livre québécois.

Parce que j’aime les livres, l’idéalisme et les gens engagés, j’achète aujourd’hui un livre des éditions la Morue verte.

En ce 12 août, j’achète le livre Neuf mois et demi, de Laurie Morvan-Houle, un carnet de voyage au Congo. Parce que j’aime les livres qui parlent d’Afrique, l’idéalisme et les gens engagés.

Fabuleuse idée que celle des auteurs Patrice Cazeault et Amélie Dubé d’inciter les gens, en ce 12 août, à acheter des livres d'auteurs d’ici. L’an dernier, plus de 10 000 personnes ont délié les cordons de leur bourse pour s’offrir de la littérature bien de chez nous. Le temps d’un jour ou deux, les ventes de livres ont grimpé en flèche.

Pour rajouter ma petite goutte d’eau dans ce qui sera, je l’espère, une petite ruée vers les livres, j’ai commandé un bouquin chez un éditeur peu connu, méconnu et qui gagne à être connu : la Morue verte. Pour ceux qui l’ignorent (et j’étais de ceux-là), la morue verte est le nom que donnaient les pêcheurs au poisson qui était éviscéré et salé dès sa capture pour en assurer la conservation.
 

J’ai découvert cette maison d’édition des îles lors de mon récent passage sur une autre île… celle du Prince Édouard. Impressionnée par la qualité des publications de la Morue verte, j’avais alors acheté le superbe album Les emplumés.








Pour voir toute l’activité autour de cette journée du 12 août, c'est par ici sur Facebook.
 
Ou sur Twitter.
 
Pas le temps d’aller en librairie aujourd’hui? Achetez en ligne sur le site des Libraires, qui regroupe 95 librairies indépendantes du Québec, des Maritimes et de l’Ontario.

lundi 6 juillet 2015

C’est quand la dernière fois que vous avez planté un livre?




Moi qui craignais récemment d’être coupable de gaspillage d’arbres, voilà une superbe réponse offerte par un petit éditeur argentin. Un livre qui peut être planté après avoir été lu. Façon originale de retourner à la nature ce que la lecture lui a pris. Le bouquin contient des graines de jacaranda.

Marier la lecture au geste éco-citoyen…
Qui dit mieux? 

Je veux un jacaranda dans ma cour...

lundi 29 juin 2015

Gaspillage d’arbres ou littérature? That is THE question!!!



Les arbres chercheront-ils un jour à se venger des auteurs?

« 95 % de ce qui s’imprime, c’est du gaspillage d’arbres ! Sauvons les livres ? Non. Sauvons la littérature, oui ! ».
Dixit Michel Vézina, libraire ambulant, tel que cité dans un article récent de ma chroniqueuse préférée, Josée Blanchette.

Moi qui révise présentement un de mes manuscrits, voilà que je me pose la question : suis-je en voie de commettre du gaspillage d’arbres?

lundi 22 juin 2015

Où je trace un parallèle entre la poutine et Donalda…



L'équipe de Planète Poutine à l'oeuvre (Photo Agence QMI- Amélie St-Yves)
Est-ce que je serai la Andrée Champagne de la littérature jeunesse?
Est-ce que la poutine sera ma Donalda?
Voilà la pensée (mi-amusée, mi-inquiète) qui m’a traversé l’esprit, hier soir, juste avant de m’endormir.

Durant le weekend, plusieurs personnes, des amies (merci Andrée-Anne, Julie et Agnès!) et même de simples connaissances, m’ont envoyé de l’info sur cet événement rigolo qui se déroulait à Trois-Rivières. Une grande fête de la frite/sauce, où un jeune entrepreneur entreprenant a battu le record de la plus grosse poutine du monde, en concoctant une poutine de 3 850 livres!


Vu mon récent roman qui a remporté quelques honneurs et un peu de visibilité, bien des gens m’associent désormais à la poutine.

D’où mon inquiétude d’être moi aussi victime d’un certain « succès » (la notoriété de ma Poutine étant cependant mille fois plus modeste que celle de Donalda…) comme ce fut le cas pour Andrée Champagne. Le personnage de la belle et douce Donalda est devenu tellement célèbre que la comédienne n’a jamais totalement réussi à faire oublier ce rôle. 

Ce matin, au réveil, me suis précipitée à mon clavier pour piocher sur le manuscrit de mon futur roman, bien déterminée à ce que ma carrière littéraire ne repose pas uniquement sur une histoire de poutine…