vendredi 18 mars 2011

Une SAÉ sur la bande-annonce de livre pour profs du secondaire


Oyé! Oyé! Professeurs dans les polyvalentes! Venez par ici, y’a un cadeau pour vous! Une superbe SAÉ originale, diversifiée et totalement testée. Novatrice en plus, cette SAÉ, car il existe encore très peu de matériel pédagogique sur la bande-annonce littéraire. C’est pourtant un sujet très accrocheur pour les ados, car il marie la lecture et les TIC (technologies de l’information et des communications).

C’est quoi une bande-annonce de livre? Et ben, ça ressemble beaucoup à la bande-annonce d’un film, une courte vidéo (60 à 120 secondes) présentant un livre. Le but de la bande-annonce littéraire est de mousser l’intérêt du public pour le livre. Le défi du film est donc de présenter le bouquin sans dévoiler l’intrigue mais en donnant le goût de le lire.

La SAÉ sur la bande-annonce de livre a été testée à l’automne 2010, avec six classes de Secondaire III d’une polyvalente de Buckingham. Résultats de l’expérience? Des étudiants qui ont tous lu un roman de 380 pages, qui se sont amusés comme des petits fous à créer des bandes-annonces et qui ont développé leurs compétences en TIC.

La situation d’apprentissage et d’évaluation (SAÉ) comporte trois grandes sections :
1- Documents et jeux centrés sur le roman Miss Pissenlit.
2- Atelier sur l’écriture d’un scénario de bande-annonce littéraire
3- Atelier sur le logiciel MovieMaker pour créer la bande-annonce littéraire

Pour les enseignants qui ne souhaitent pas créer une bande-annonce littéraire avec leurs élèves mais qui cherchent du matériel pédagogique pour étudier un roman (pour étudiants du secondaire II à IV), la SAÉ offre le matériel pédagogique suivant:

- Journal de lecture pour l’élève, avec des questions pour chaque chapitre, selon divers critères d’appréciation littéraire.
- Journal de lecture pour l’enseignant (avec réponse aux questions)
- Jeu questionnaire sur les dix premiers chapitres du livre, à la façon de Qui veut être un millionnaire? (en format Power Point)
- Jeu questionnaire sur le roman, à la façon de Jeopardy (en format Power Point)
- Situation d’évaluation en lecture

Pour télécharger la SAÉ, il suffit de se rendre sur le site du projet de création de bandes-annonces littéraires, en cliquant ici.

Il est possiblement de télécharger simplement les annexes qui vous intéressent ou encore, télécharger le document compressé qui contient la SAÉ complète.

Et pour titiller votre intérêt, voici l’une des bandes annonces créée par les étudiants de la polyvalente Hormisdas-Gamelin de Buckingham.

mercredi 16 mars 2011

L’écriture, c’est comme l’ascenseur…


Mon chum me le dit souvent: je suis impatiente. J’en ai même fait le thème principal d’un de mes romans.
Et j’ai beau savoir que la créativité exige temps et patience, quand je commence un nouveau livre, je voudrais déjà qu’il soit terminé.
Alors quand une directrice littéraire (qui est aussi auteure!) m’a écrit dans un courriel cette phrase - oh combien rigolote et oh combien vraie! - je me suis dépêchée de l’imprimer en grosses lettres et de l’afficher sur mon babillard.

«L’écriture, c’est un peu comme l’ascenseur. Ça a son propre rythme. Ce n’est pas parce qu’on pèse su’l piton 12 fois qu’il va arriver plus vite. »
Elle a de l’humour, non, cette Carole Tremblay?

Et vous, combien de fois pesez-vous sur le bouton de l’ascenseur?

lundi 14 mars 2011

Une mouffette dans l’ascenseur


C’est bien connu, les auteurs font flèche de tout bois. Pour créer leurs histoires, les écrivains puisent dans leur quotidien, empruntent à d’autres, glanent leurs idées partout où ils peuvent et vampirisent allègrement la vie…

Je me suis inspirée d’une manchette de journal sur un survivant du tsunami pour pondre cette histoire de résilience.
J’ai transformé ma chute sur un trottoir glacé en ce récit d’un singe en danger que personne ne veut aider.
Excédée des téléphones qui sonnent à tout moment et dans trop d’endroits, j’ai rédigé cette histoire qui dénonce.

Il y a quelques années, je me trouvais dans un ascenseur avec mon amie Andrée-Anne lorsque nous avons vu un acte d’impolitesse à défriser le plus endurci des malpolis. Nous en étions bouche bée.

En bonne auteure, Andrée-Anne a transformé cette aventure en un roman, comiquement intitulé Une mouffette dans l’ascenseur. Dans cette histoire bourrée de péripéties palpitantes, deux ennemies se retrouvent coincées dans un ascenseur avec... devinez quoi...

En plus d’être cocasse à souhait, cette histoire de mouffettes arbore une dédicace que je trouve super chouette!

samedi 12 mars 2011

Vive les critiques bien en chair...

Bédéiste: Sophie lit

Amoureux de livres, réjouissez-vous, je viens de découvrir un nouveau site, entièrement consacré à la littérature jeunesse! Où les critiques ne sont pas de simples résumés de lecture ou des copier/coller du communiqué de presse. Non, cette Sophie qui lit, elle nous offre de vraies critiques, avec des opinions affirmées, des qualités relevées et des défauts soulignés. Vive les critiques bien en chair. En plus de lire, cette Sophie dessine aussi, et elle a de l’humour!

mercredi 9 mars 2011

Babette veut adopter des bébés mouffettes


Ça gémit sous le perron de Babette. Est-ce un chaton? Non. Surprise! Ce sont trois bébés mouffettes! Babette veut aussitôt les adopter. Astucieuse, la fillette imagine un plan pour que ses parents lui permettent de garder Violette, Annette et Jeannette. En compagnie de ses amis, elle découvre cependant qu’il n’est pas simple de s’occuper des animaux sauvages.

Espiègleries, surprises et débrouillardise sont au cœur de cette nouvelle aventure de l’intrépide Babette. La fillette arrivera-t-elle à garder ses trois mouffettes?

Voici enfin le quatrième de la série des Babette, un roman autour duquel j’ai joyeusement procrastiné au printemps dernier.

Valérie Gaudreau, du Soleil, en a parlé ici.

Anne Michaud, de Radio-Canada, en a parlé ici.

lundi 7 mars 2011

Une maison sans aucune chaussette perdue!

À l’école Madeleine de Roybon, à Kingston, la classe de Mme Aubut ont lu Les marionnettes de Babette. Voyant tout le plaisir que l’indomptable Babette a eu avec ses marionnettes chaussettes, les élèves décident de créer leurs propres marionnettes. La consigne de l’enseignante est claire : "Fabriquez vos marionnettes avec des chaussettes perdues et des objets recyclés du bric-à-brac."

Mais la maman d’Anthony ne suit pas tout à fait la consigne. Elle se rend dans un magasin et achète une paire de chaussettes neuves, ainsi que du matériel pour fabriquer une marionnette.

Anthony rappelle à sa mère que ce n’est pas ce que "Madame" a dit de faire. "Madame" a dit qu’il fallait prendre une chaussette perdue.

La maman d’Anthony tente de convaincre son fils que leur maison est si bien organisée qu’ils n’ont pas de chaussettes perdues. Mais pour un élève, "Madame" a toujours raison! Devant l’insistance de son fils, la mère finit par dire à son mari:
- Peux-tu mettre une de ces chaussettes dans la poubelle au coin de la rue?!
Et Anthony de s’écrier:
- Ben voyons maman, c’est ce qu’on appelle mettre de l’argent dans la poubelle!


Voici donc les élèves de 2ème année de la classe de Mme Jacynthe Aubut, à Kingston avec les rigolotes marionnettes qu’ils ont fabriquées. Je vais rencontrer ces élèves au mois de mai et j’ai très TRÈS hâte!

dimanche 6 mars 2011

Muse ankylosée, doigts gelés sur le clavier…


Photo: David O'Connor Thompson

J’ai tellement peu écrit ces dernières semaines que mes doigts sont gelés sur le clavier. J’ai l’esprit engourdi et la Muse ankylosée. Voilà ce qui arrive quand je reste loin de l’écriture trop longtemps.

J’ai pourtant baigné dans les livres. Beaucoup. Jusqu’au cou. J’ai placoté livres à Radio-Canada et sur mon blogue. J’ai correspondu avec des amies auteures et avec mes directrices littéraires. J’ai parlé du métier d’écrivain dans les écoles, à des enseignants, à des futurs profs. J’ai amplement « bénévolé » pour le Salon du livre. Postée dans les stands de mes éditeurs, j’ai dédicacé mes livres avec enthousiasme. Tout ça m’a stimulée, nourrie, occupée, essoufflée. Mais ça ne remplace pas l’écriture.

Cette semaine s’annonce calme. Enfin. Je vais donc dépoussiérer mon manuscrit. J’anticipe un douloureux retour au clavier. Faudra que je ré-apprivoise mes personnages, que je me replonge dans leurs élans et leur angoisses.

Ce sera ardu, je le sais. J’ai passé trop de temps sans patauger dans les sillons de la création. Les muscles de l’écriture sont rouillés. Mes doigts gelés sur le clavier… Mais comme dit si bien cette auteure américaine, coach d’écriture émérite: « Tu n’as pas besoin de plus de temps. Tu as juste besoin de décider de prendre le temps. »