vendredi 7 septembre 2012

« Avec Skype, même les silences sont intéressants. »



« Avec Skype, même les silences sont intéressants. »

Voilà ce que déclare l’incontournable Gilles Tibo,  dans un article sur les animations virtuelles données par les auteurs jeunesse dans les écoles.
Article que j’ai pondu pour la revue Lurelu. 
Mon texte (et plein d’autres articles intéressants) se trouve dans le plus récent numéro de la revue, qui sort en kiosque aujourd’hui. 
Allez!  Allez l’acheter!

mercredi 5 septembre 2012

Merci Pauline Marois d’ouvrir ainsi la route aux femmes!




Enfin! 
Une première femme premier ministre pour le Québec!
Bravo Pauline Marois!
Bravissimo!!!

Merci Pauline Marois pour votre courage.
Celui que vous avez eu hier et avant-hier…
Celui que vous aurez demain et après-demain…
Merci d’ouvrir ainsi la route aux femmes.


mardi 4 septembre 2012

Se donner le temps pour devenir bon...



Gymnaste russe aux Jeux Olympiques de 2012.   
Photo : Gregory Bull. AP.


“Écrire…. Ce n’est pas facile.  Nombreux sont ceux qui s’y essaient.  Plusieurs ne tiendront pas le coup et ne resteront pas accrochés assez longtemps pour devenir bons. »

vendredi 31 août 2012

Imaginez un monde où il n’y aurait plus de librairie…



Dessin: Tristan Demers.

Imaginez un monde où il n’y a plus de librairie… 
Imaginez un monde où le seul endroit pour acheter ses livres est chez Costco ou Walmart, entre la rangée des céréales et celle du papier-cul…
Imaginez un monde où tout le monde lit Stephen King ou Danielle Steele... 
C'est vers ça qu'on se dirige...

Et pourtant...
Les Européens sont en avance sur nous. De nombreux pays (Allemagne, France, Italie, Espagne, Pays-Bas, Portugal...) interdisent les guerres de prix sur les livres. 
Il est urgent de réglementer le prix du livre chez nous.
Parce que la vente au rabais des best-sellers dans les magasins à grande surface fragilise l’industrie du livre.
Parce qu’il faut préserver la vitalité et la diversité du livre au Québec et au Canada.
Et pour d’autres raisons que vous pouvez lire ici.

Voici la solution proposée par l’industrie du livre au Québec: vendre partout les livres à leur juste prix, c’est-à-dire au prix normal, établi par l’éditeur pour les neuf premiers mois suivant leur parution. Après cette période, le prix du livre obéirait aux lois du libre marché.

Depuis quelques semaines, le milieu se mobilise. La campagne est lancée!




« Voilà l’équation: le prix réglementé du livre = l’épanouissement de la créativité dans une société. »  Yann Martel.

«Pour que les petits comme les grands aient la même chance, les livres devraient être au même prix partout.»  Marie Laberge

« Soutenir la règlementation du prix des nouveautés c’est encourager les jeunes auteurs, soutenir les nouvelles maisons d’édition, favoriser la relève en librairie, et maintenir vivante cette langue française qui nous est si chère. »  Gilda Routy

Pour signaler votre appui, cliquer ici .



mardi 28 août 2012

Ne pas se plaindre est douloureux...



Ma valise est défaite.
Les vêtements sales ont été lavés.
Les chocolats belges ont été distribués.
Le courrier a été dépouillé.
Mais le blues persiste…
Blues du retour-à-la-routine.

Pourtant, durant mes trois semaines au Château du Pont d’Oye, je me répétais, tous les matins, comme un mantra.  « C’est trop, c’est trop, c’est trop beau. Je suis choyée, trop choyée, trop choyée! »
Et je me disais : Après une résidence d’écriture aussi fabuleuse, Poulin, tu as perdu le droit de te plaindre pendant au moins six mois.

Se plaindre étant l’un des passe-temps préféré de nombreux auteurs : pas assez de temps pour écrire, pas assez bon ce que j’écris,   pas assez de redevances, pas assez de respect, pas assez de reconnaissance et blablabla et blablabla…

Bon, je m’étais dit : six mois sans te plaindre Poulin.
Un an, m’a répliqué une amie auteure,  pas de geignement pendant au moins un an.

De retour au pays depuis à peine une semaine et me voici déjà prête à geindre et à pleurnicher.
Veut retourner ici.
Veut manger de nouveau ceci.
Veut revivre cela.

Mais j’ai promis de me la zipper.
Et de ne pas chigner.

Constat : Ne pas se plaindre est douloureux.
Question : Pourquoi la gratitude est-elle si fugace?