La semaine dernière, j’ai fais trois jours d’animation sur le métier d’auteure dans une école des Laurentides. Un élève de quatrième année, un petit bout de garçon tout maigrichon, m’a raconté l’histoire suivante: un « grand » lui a donné des pichenottes parce qu’il lisait son roman dans l’autobus scolaire. Ce même « grand » l’a traité de « fif ».
Révoltant ? Absolument.
Décourageant. Tout autant.
Combien de jeunes pensent que la lecture, c’est pour les « fif » ?
Combien de jeunes utilisent encore ce mot « fif », si dégradant ?
Combien de « grands » terrorisent les petits dans les autobus scolaires ?
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