mercredi 10 mars 2010
Revenons aux poupées de chiffons...
Source: Mother Jones.
Pour voir les détails, cliquez ici.
Même quand nos filles avaient l’âge de jouer à la Barbie, nous boycottions Barbie.
Décolleté trop plongeant.
Lolos trop gros.
Talons trop hauts.
Jupe trop mini.
Comme poupée, je trouvais ça totalement incongru pour une fillette de 4 ans...
Quand j’apprends ce qu’il en coûte, en termes environnementaux, pour emballer une Barbie, je rêve de voir se créer un vaste mouvement pour boycotter la poupée de Mattel.
Pour emballer une Barbie, on gaspille:
-550 pouces carrés de plastique
-435 pouces carrés de carton (extérieur de la boîte)
-385 pouces carrés de carton (intérieur de la boîte)
-45 pouces de fil de métal
-30 morceaux de ruban adhésif
-5 élastiques
Tout ça pour emballer une simple poupée de plastique! On ne parle quand même pas de porcelaine de Limoges!
Quand on sait que deux poupées Barbie sont vendues à chaque seconde dans le monde, imaginez l’Everest de déchets au bout d’une année!
C’est nos arrières grands-mères qui avaient raison… en fabriquant leurs poupées de chiffons.
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Protestons
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Oh là là ... ça me dépasse ces histoires de Barbie. C'est un symbole du dictat de la mode, du luxe, de l'apparence, de l'artifice féminité. Pourtant, j'en voulais quand j'étais petite. Ma mère a résisté et je l'en suis reconnaissante. Et se rajoute l'élément emballage, rien pour elle.
RépondreEffacerVenise,
RépondreEffacerEt tu oublies le corps de Barbie... son buste proéminent, sa taille minuscule, ses jambes interminables... bref, ce corps absolument irréaliste... mais désiré par tant de femmes...
Le pire, c'est que toute petite, moi aussi j'en voulais une... Ça nous en dit long sur la puissance du marketing...
Andrée
Je n'en ai jamais voulu. Pas de mérite: 1- j'étais presque ado quand elle est arrivée dans les magasins 2- la seule poupée que je voulais c'était une petite affaire en plastique qui avait de longs cheveux que je pouvais peigner, friser à satiété. J'étais petite fille aux toutous. J'en ai encore!
RépondreEffacerMes nièces ont plutôt eu des imitations de poupées Bout d'chou. Les vraies coûtaient trop cher... inutilement.
Mais ça doit être bien difficile de résister aux demandes d'un enfant. Et existe-t-il une étude sur le rapport: Barbie-image de soi?
Je sais que tu as raison, Andrée.
RépondreEffacerMoi, j'ai eu une Barbie. J'ai tellement joué avec elle! Je me souviens encore de ses vêtements que je préférais: le jeans et le t-shirt rayé rouge et blanc. Je dois avouer que j'aimais bien sa robe de mariée...
Et honnêtement, je n'ai jamais souhaité avoir de gros lolos et une taille si fine (heureusement! je suis loin de ce modèle!)
Claude et Andrée-Anne,
RépondreEffacerHum... La discussion se dirige vers l'image de Barbie, alors que moi je voulais attirer l'attention sur le montant indécent de son emballage.
Intéressant ça...
Andrée
D'accord pour l'emballage! Mais le problème est généralisé! Ne pensons qu'à l'emballage des ampoules soi-disant écologiques...
RépondreEffacerAlors parlons emballage! Nos bacs de recyclage sont pleins de ces emballages superflus. J'ai trois tablettes pleines de sacs-cadeaux, rubans et papiers de soie: j'en reçois plus que je n'en donne. Et au sous-sol une armoire pleine des boîtes, styromousse incluse, au cas où je retournerais video, dvd, téléviseurs, imprimante, cafetière, etc.
RépondreEffacerPar contre, je sors de plus en plus des magasins (québécois et ontariens parce qu'aux États-Unis, c'est tout le contraire)avec mes achats dans les bras ou s'ils sont nombreux dans mes sacs personnels.
D'accord, parlons emballage, malgré que j'ai un sourire en coin puisqu'il me semble que nous étions au coeur du sujet ;-)...
RépondreEffacerJe dois avouer qu'il m'arrive de passer outre l'aspect "emballage" mais j'ai toujours mon chum pour me rappeler à l'ordre. Il y a certaines denrées que nous n'achetons pas pour ne pas encourager le sur-emballage. Surtout dans l'alimentaire. Pour les objets, on dirait qu'on se sent pris à la gorge ; vas-t-on se priver d'un bon produit parce qu'il est sur-emballé ?
Des lois, il faudrait des lois. J'imagine, je ne sais pas.
Claude,
RépondreEffacerTu m'as fait sourire avec la description de tout ce que tu gardes (car on se sent coupable de jeter...) Tu aurais donc un tempérament d'écureuil?
Venise,
Quel esprit vif! Bien sûr que Barbie, dans sa forme actuelle, avant même qu'on la mette dans une boîte, c'est une question d'emballage...
Tu as posé la question à cent piasses, le dilemne cornélien: se priver d'un bon produit parce qu'il est emballé. Ce choix ne devrait pas être laissé au citoyen-consommateur... mais le gouvernement devrait mettre ses culottes et mettre en place des lois pour limiter l'emballage. L'Europe est bien en avant sur nous à ce chapitre.
Andrée
Oui, mais en Europe, les gens ont été habitués à aller au marché en plein air chaque semaine, à la boulangerie et à la charcuterie chaque jour. Dans les gros Mammouth, je pense bien que les produits sont emballés comme chez nous.
RépondreEffacerSi on ne veut pas d'emballage, il faut aller au Marché By ou dans les petites boutiques... étrangères.
J'ai une amie, qui cette année était trop pauvre pour acheter des cadeaux à ses enfants, elle leur a donc tricoté ou cousu des cadeaux. Elle a tricoté pour sa fille la plus belle poupée que je n'ai jamais vue. Moi, la plus belle poupée que j'ai eue, c'est ma mère qui me l'avait cousue, cachée dans sa chambre. Elle s'appelait Fannie. C'est la seule dont je me souviens en fait...
RépondreEffacerCe que je désire, c'est que à mon tour, je confectionner une telle poupée à ma fille, même si je suis une demie-nulle en couture et en tricot. Au diable les Barbies ... Je suis sûre que l'attachement que ma fille aura pour la poupée que je lui ferai sera beaucoup plus fort que mille et une Barbies siliconées.
Sophie,
RépondreEffacerQuelle belle idée. Vous nous mettrez une photo de votre création sur votre blogue...
Andrée