lundi 26 juillet 2010

Tomber en amour avec un toit


(Photo: Neale MacMillan)

Le tapis était crasseux, on pouvait à peine circuler entre nos quatre lits, le shampoing ne moussait pas et le papier cul était tout sauf soyeux. Mais grâce à son toit, notre hôtel d’Athènes se rachetait totalement et sublimement pour toutes ses autres lacunes. Aménagé en terrasse, ce toit nous offrait une vie imprenable sur l’Acropole.

À l’époque (lointaine) où j’étudiais la littérature à l’Université Laval, j’écoutais constamment et avec convoitise cette chanson des Nylons, en rêvant moi aussi d’un oasis de paix sur un toit.
“I'll climb way up to the top of the stairs and all my cares just drift right into space. On the roof, it's peaceful as can be and there the world below don't bother me, no, no.”

Cet oasis, je l’ai trouvé: sur le toit de notre hôtel, à Athènes. J’y ai passé de calmes moments, immobile, contemplative et comblée, pour une fois.

À Athènes, je suis tombée en amour avec un toit.

3 commentaires:

  1. La photo, c'est la vue du toit en question? Comme c'est "carte postalesque"! Je comprends que tu t'en sois tant éprise.
    Bien heureuse de pouvoir te lire à nouveau. Au plaisir d'aller prendre un Nescafé avec toi beintôt!
    M.

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  2. Allo Mireille!
    Oui, oui, c'était la vue de mon toit. Incroyable non?
    Fais-moi signe quand tu viendras dans mon coin!
    Andrée

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  3. Katia Canciani14 h 28

    J'adore l'extrait de chanson cité. Merci pour ce petit billet qui, tel un avion en papier, nous a fait rêver et voyager en pensée.

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