dimanche 19 septembre 2010
Il est bel et bien fini le temps où les auteurs pouvaient faire l’autruche…
Quand je regarde cette Clémentine haute comme trois pommes pitonner sur son truc-machin électronique (dont j’ignorais encore le nom il y a quelques mois…), je sais exactement comment se sentaient les dinosaures : dépassés!
Ouaipe. L’imprimé n’est peut-être pas mort mais il n’est certainement plus roi.
Devant cette ahurissante « geekette », je me dis :
- Y’a plus un seul auteur qui pourra faire l’autruche, s’enfouir la tête dans ses papiers et feindre de ne pas voir la révolution du virtuel.
- Y’a plus un seul auteur (surtout ceux qui écrivent pour les jeunes) qui pourra ignorer ce raz-de-marée informatique qui ne nous lèche plus seulement les orteils mais nous arrive déjà à mi-cuisse.
- Y’a plus un seul auteur qui pourra confortablement se dire, moi, je m’en tiens seulement à l’imprimé…
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C'est ça la vie
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C'est incontournable. Et cette réalité est exponetielle.
RépondreEffacerL'imprimé bien en scelle mais on lui pousse dans le dos !!
Mais où trouves-tu ces idées de sujets, Andrée?
RépondreEffacerJ'ai vraiment des sentiments contradictoires face à cette vidéo.
1- Mais c'est un génie, cette petite fille?
2- Combien d'heures a-t-elle passées à jouer avec le Iphone, à son jeune âge? J'espère qu'elle va parfois jouer dehors!
Les gadgets électroniques vont sans doute bientôt gober une partie du marché du livre, mais personnellement, je trouve qu'il y a assez d'écrans dans ma vie. J'ai encore besoin de m'évader avec du papier.
La rapidité de la croissance des avancées technologiques a certes de quoi semer des inquiétudes. Cela signifie-t-il pour autant qu'il faille se laisser abattre ? Je ne le pense pas. J'appartiens à la génération du «papier». J'aime la sensation et l'odeur de mes cahiers de notes. J'aime écrire à la «plume» avec mon stylo démodé qui étonne les jeunes. Mais je sais une chose : je ne peux pas grand chose face à cette marée technologique si ce n'est savoir ce que j'y glane de positif et ce que j'en refuse. Et, surtout, de demeurer gardien de mémoire sans pour autant ignorer les changements de l'avenir.
RépondreEffacerCette petite n'est pas la seule, loin de là. J'en ai un exemple très proche. Elle peut fort bien manipuler sa «liseuse» (Quel terme !) et quelques minutes plus tard, se plonger avec bonheur dans un «vrai» livre comme il en existe encore. Peut-être faut-il apprendre à apprivoiser nos peurs pour mieux en découvrir l'envers.
Jacques Pasquet
Cette vidéo est fascinante! Je suis de celles qui disent qu'il ne sert à rien de nager à contre-courant.... Et j'aime bien la dernière phrase de Jacques P...
RépondreEffacerEn regardant cette mignonne petite fille, j'ai eu une pensée polically incorrect: si j'avais pu installer mon fils, lorsqu'il était bébé, devant un tel joujou, j'aurai eu beaucoup plus de temps pour écrire! ha, ha! ;-)
Fascinant, ce petit vidéo, un vrai miroir nous montrant l'avenir! Comme tu dis, plus moyen de faire l'autruche. Pour ma part, je ne fais pas trop de sentimentalisme avec cette révolution technologique. Je me dis que je vais toujours pouvoir écrire, peu importe le support sur lequel seront conservés mes mots.
RépondreEffacerAndrée, tu devrais envoyer ton commentaire à certains éditeurs... Quand j'ai publié mon dernier recueil de nouvelles dans internet (lulu.com) je suis passée pour une extraterrestre !
RépondreEffacerSuis bien d'accord avec la réponse de Jacques Pasquet : savoir faire la part des choses...
Ma nouvelle Page littéraire est tombée dans le chocolat!
DB
@Pierre: pas si certaine que l'imprimé est bien en selle..
RépondreEffacer@Julie: bien d'accord avec toi. Est-ce qu'elle a joué dans le bac à sable cette petite? Ou avec ses poupées?
C'est un peu inquiétant de se demander quel impact tous ces écrans auront dans la vie de nos enfants?...
@Jacques: Merci pour cette réflexion si juste et si poétiquement articulée.
@Andrée-Anne: hihi, je reconnais bien là ton humour un brin tordu. Et c'est une pensée que j'ai sans doute moi-même déja eue...
RépondreEffacer@ Karuna: D'accord avec toi, le sentimentalisme ne fait pas des enfants forts. Regardons en avant et restons confiants en l'avenir de la littérature...
@ D.B. Il faudra que tu nous expliques: quelle page littéraire? quel chocolat? On veut voir! Et goûter aussi!
Andrée, non seulement l'impact dans la vie des enfants, mais aussi sur le développement de leur cerveau. On en parle rarement, voire jamais, de cet impact. L'apprentissage de la motricité fine et globale via les jeux avec les mains et, plus tard, l'écriture, développe le cerveau de l'enfant d'une certaine façon. Lorsque les enfants seront confinés à apprendre en "pitonnant" sur un écran, quel impact cela aura-t-il sur le cerveau humain?
RépondreEffacerAïe! je suis "heavy", ce matin!
Andrée-Anne,
RépondreEffacerContinue d'être "heavy". Je n'ai rien contre. Au contraire. Ça fait activer mes méninges...
Je suis d'accord avec Andrée-Anne.
RépondreEffacerEt on sait que les ordinateurs occasionnent souvent des problèmes physiques (dos, cou, tendinites...) dus à une mauvaise posture. Des très jeunes enfants qui passent de nombreuses heures à "pitonner" et de moins en moins à écrire avec un crayon, c'est sûr qu'il y aura un impact non négligeable quant à la posture, la motricité fine et globale. J'ai de la difficulté à trouver des points positifs pour l'aspect physique du développement. (Pourtant, je suis de celles qui utilisent les TICs dans leur enseignement.) Mais bon, les avancées en technologies ne sont pas la seule cause fautive.
J'adore tes histoires et les enfants aussi j'en suis certaine. Tu as un imaginaire remarquable!
RépondreEffacerLes bidules informatiques sont là pour rester sans doute, mais le livre aussi je crois. Je soupçonne l'excès de consommation "télé/ordi/cell/bidules" d'être pour quelque chose dans le manque de concentration, et d'approfondissement de nombreux adeptes.
Marico,
RépondreEffacerAbsolument! Et tous les bidules électroniques ralentissent aussi les auteurs (à commencer par moi) et nuisent grandement à leur concentration...