mercredi 8 septembre 2010

Une auteure qu’on a envie de lire et relire


Les larmes de saint Laurent, Dominique Fortier, éditions Alto, Québec, 2010, 344 pages


En Dominique Fortier, vous avez une auteure qui cadre ses scènes comme de petits tableaux, parfaitement illuminés, avec juste ce qu’il faut de lumière, d’action et de poésie.

En Dominique Fortier, vous avez une auteure qui fait dans la dentelle littéraire, qui ose la simplicité d’un style classique, qui a le courage d’écrire au passé simple et le talent de rendre la chose élégante.

J’en ai parlé ici, ce samedi à l’émission les Divines Tentations.

Cette auteure s’est fait remarquée avec son premier roman, Du bon usage des étoiles, que le cinéaste Jean-Marc Vallée (qui a réalisé C.R.A.Z.Y.) va transposer prochainement au grand écran.

Conçu à la façon d’un triptyque, avec trois histoires distinctes, Les larmes de saint Laurent nous offre une aubaine: trois histoires pour le prix d’une. Trois histoires complètement différentes mais aussi fortes l’une que l’autre. Trois histoires pourvues de riches thèmes récurrents: le sens de la vie, les mystères de la science, la beauté de la nature, etc.

L’auteure nous transporte d’abord en 1902, où l’on suit le destin tumultueux de Baptiste Cyparis, seul survivant de l’éruption du qui détruit complètement la ville de Saint-Pierre, en Martinique. Puis elle nous entraîne en Angleterre, dans les traces du mathématicien Edward Love, qui a donné son nom à l'onde la plus meurtrière des tremblements de terre: les «Love Waves». Si ces deux personnages ont réellement existé, la troisième histoire est fictive et se passe dans le Montréal d’aujourd’hui, mettant en scène une femme et un homme qui s’apprivoisement lentement et tendrement dans le décor enchanteur du mont Royal.

En Dominique Fortier, vous avez une auteure qu’on a envie de lire et relire.

En Dominique Fortier, vous avez une auteure dont on n’a pas fini d’entendre parler.

2 commentaires:

  1. Anonyme08 h 36

    il n'y a pas longtemps, j'en ai parlé dans mon blogue, Ma page littéraire. C'est un très beau roman, aux effets subtils dans les trois parties qui se recoupent...

    Andrée, j'aimerais savoir si la nouvelle «couverture» de ton blogue est de chez Blogger ?

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  2. Chère Anonyme,
    Ce serait bien si tu nous mettais un lien vers ta critique, sur ta page littéraire.

    Oui, c'est bien Blogger qui nous offre cette page d'accueil toute faite.

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