Campagne publicitaire Lottery of life pour l’organisation Save the Children. Cette campagne a été primée, en 2011, par les Nations Unies.
Noël approche et je suis plus consciente que jamais d’avoir gagné à la loterie de la vie.
Née dans un pays riche, dans une famille pas pauvre.
Les études universitaires, la carrière, l’orthodontie pour mes enfants, les voyages annuels, le piano dans le salon, j’ai tout ça.
Non par mérite mais par hasard.
J’ai eu de la chance à la loterie de la vie.
Mais j’aurais tout aussi bien pu naître à Kandahar, à Kinshasa ou à Cap Haïtien.
Je ne pourrai jamais rien faire pour me soustraire au soulagement (immense) et à la culpabilité (incrustée) d’avoir eu de la chance.
À la loterie de la vie.
Très frappant comme image et le message porte à la réflection. Je crois qu'en générale nous oublions a quelle point nous sommes chanceux.
RépondreEffacerEcris leur la joie...
RépondreEffacerPOPO
Tu sais, Andrée, tout est relatif. Un vieil Hindou, dans son village perdu et poussiéreux du Rajasthan, m'a déjà demandé, avec tout ce qu'on possède en Occident, pourquoi on n'était pas heureux.
RépondreEffacerLui, il l'était... entouré de ses femmes, enfants, innombrables petits-enfants, sa petite existence zen moulée sur le rythme des besoins quotidiens et non pas sur la quête de l'inutile...
C'est moi qui enviais sa faculté de ne désirer que ce qu'il possédait déjà.
Évidemment, je ne parle pas ici d'un pays en guerre.
RépondreEffacerJeannot: oui, oui, apprécions davantage ce que nous avons. C'est cliché mais incontournablement vrai.
RépondreEffacerPopo: bonne suggestion.
Camille: là, tu m'as eue. Il faut bien que je réfléchisse pour comprendre vraiment: ne désirer que ce que l'on possède déjà. Mais si on le possède déjà, on n'a plus besoin de le désirer non? Ceci dit, d'accord avec toi que nous, les riches du Nord, on n'est guère plus heureux que les pauvres du Sud.