Comment raconter la misère sans tomber dans le misérabilisme?
Comment exprimer l’empathie sans verser dans la condescendance?
Comment susciter l’indignation sans tomber dans la manipulation?
Comment montrer la crasse et les bobos des pauvres sans avoir l’air de dire : "Regardez bien, je vous montre la crasse et les bobos de ces pôvres pauvres!"
J’ai écrit une histoire sur les enfants chiffonniers.
J’ai tripoté longtemps le texte.
J’ai enlevé un brin de drame, rajouté plus de lumière, atténué un peu la laideur, mis la pédale douce sur la poisse, éliminé toute trace de morale...
J’ai travaillé fort pour éviter le piège, sans savoir si je suis tombé dedans.
Comment raconter la misère sans tomber dans le misérabilisme?
Que de bonnes questions! Ça a toujours été une de mes préocupations et la seule réponse que j'ai trouvé c'est de le faire avec amour...
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